Conférences publiques de monsieur Mel Noel.
Tout ceci commença en 1953 et pendant la première partie de 1954. En 1953 nous sortions tout juste de la guerre de Corée. Aucun d'entre nous n’avait été impliqué dans la guerre de Corée, elle s’était déterminée alors que nous étions à l'école de pilotes. Nous fûmes assigner à un escadron de réserve dans la partie occidentale des États-Unis, nous étions ce qu'on pourrait appeler de la façon la plus juste des "pilotes de ligne". Vous aviez tant de devoirs à accomplir, vous deviez voler tant d'heures par an, tant d'artillerie, tant de cross - country, et il y avait aussi tant de temps consacré aux instruments et aux acrobaties aériennes et autres.
Nous n'étions pas dans l'escadron depuis longtemps lorsque nous fûmes pris à part, 3 d'entre nous, moi-même, un Lieutenant..., un Lieutenant..; et on nous notifia que nous étions libérés de nos devoirs en tant que pilote de ligne. Nous fûmes placés en opération dénommée "unité d'opération". Il nous dirent à cette époque là qu'il s'agissait d'une question de sécurité, et nous en donnèrent ensuite un briefing. Nous ne savons pas à ce jour pourquoi nous fûmes sélectionnés pour cela. Je ne sais pas s'ils ont juste pris le fichier et lui ont lancé des fléchettes sur le mur, ou s'il nous ont choisis pour d'autres raisons, mais nous avions été choisis.
Il commencèrent en expliquant la nature de l'opération, quant au fait qu'elle concernait les ovnis mieux connu sous le nom de soucoupes volantes. Ils nous expliquèrent que si quoi que ce soit se produisait, et quand cela se produisait les concernant, pour ce qui était d’ en parler, d’en discuter avec des amis, des gens de la famille, ou même des officiers sous nos ordres, ce qu'ils avaient à nous dire était: n’en parlez même pas à vous- même. Vous écrivez à ce sujet dans le rapport et l’ôtez de votre tête et c’est tout.
Il nous briefèrent avec plusieurs heures de films de cinéma qui avaient été pris par des avions militaires gouvernementaux. Il nous montrèrent des centaines de photographies; certaines avaient été prises par le gouvernement, beaucoup d’entre elles, d'après ce que je comprenais, avaient été confisquées à des civils. On nous donna des instructions pendant à un certain nombre d'heures sur des manoeuvres aériennes spécifiques, des formations en zigzag, des vols en formation, le fonctionnement des caméras. On nous donna des instructions, on nous notifia que de tout l’armement, le système d'armes, le système de déclenchement du feu avaient été retirés des avions.
Les avions étaient ce qu'on connaissait sous le nom de F - 86 A Sabre Jets. Leur système standard, leur système de tir standard, consiste en six mitrailleuses de calibre 50. Toutes celles-ci avaient été enlevées et remplacées par des caméras, des caméras d'artillerie. On nous informa que quelques-unes de ces caméras contenaient du film standard. Les autres contenaient du film infrarouge. Si vous n'êtes pas familier avec le film infrarouge, le film infrarouge prendra une image de quelque chose que vous ne pouvez voir. En d'autres termes, on peut vous envoyer dans un endroit sur une cible que vous ne pouvez voir par radar et prendre des photographies d’objets. Vous ne les verrez pas à ce moment là, ils n'apparaissent qu'après que le film ait été développé.
Après tout le briefing, nous en discutâmes brièvement. On nous avait assigné un Colonel qui ne se trouvait pas avec l'escadron. Il fut assigné à l'opération à partir de Washington, D. C. Nous ne devions faire de rapport qu’à lui, n'avoir plus rien à faire avec l'escadron. Il fut notre chef de vol pendant toute la durée de l'expérience et devint ensuite un ami très proche. À cette époque, cependant, il était aussi militaire qu'on puisse l’être. Tout était ordre strict. Il ne voulait discuter de quoi que ce soit d'autre, personnel, social ou sujets de l'époque d'aucune autre façon, sous aucune autre forme. Tout était business.
Nous 3, - - -, - - - et moi discutâmes avant les expériences. Notre opinion commune était que rien ne se produirait, nous étions conscients de la position de l'Air Force sur ce point - il y avait de nombreux rapports de l'Air Force prétendant avoir fait des enquêtes sur ces choses, et nous nous imaginions que nous étions essentiellement les sots muets, que nous faisions toutes ces actions pour être en accord avec ces déclarations. En d'autres termes, nous serions chargés de participer à l'enquête sur ces choses. Voilà de quoi il s'agissait! Mais nous ne nous attendions vraiment pas a voir quoi que ce soit, et encore moins à entendre quoi que ce soit.
Les toutes premières missions furent, nous pourrions dire, les vols d'orientation. Nous resserions notre vol de groupe sous différentes conditions. Nous opérions à environ 38.000 pieds d’ altitude, à 6 ou 7 miles au-dessus de la surface de la terre, et nous opérions au-dessus des Montagnes Rocheuses de l’ Idaho, de l’Utah et encore plus au nord. La première rencontre se produisit la première semaine . On nous avait instruits sur le vol de groupe. Si vous pouvez imaginer, nous volions dans ce qu'on appelle une formation en diamant.
Si vous pouvez imaginer un diamant de base-ball. Le chef de vol était deuxième base. Le pilote sur l'aile gauche est troisième base. Le pilote sur l'aile droite est première base. Home plate est appelée position fente. J’étais en position fente; je n’aimais pas, mais c'est ce que j'avais obtenu. L'opération était de maintenir cette formation, cette formation en diamant . lors d'une rencontre la formation était resserrée, il n'y avait plus que 20 mètres du bout d’une aile à une autre. On nous entraîna jusqu'à ce que ceci devienne mesurable presque au pouce près. Dès qu'une rencontre se faisait, un contact visuel, il y avait un changement de formation; nous rompions celle-ci en zigzaguant. Maintenant la formation fonctionnait de la façon suivante: dès que la formation se brisait, 2ème base et 3ème base allaient vers tribord, ce qui veut dire qu'ils allaient vers la droite, et que Home plate et première base allaient vers la gauche en direction de la cible. Si la cible se trouvait droit devant, la formation se projetait droit devant. Si elle était à gauche, ce serait Home plate et première base qui ce projetteraient les premiers. Si elle était sur la droite, 3ème base et deuxième base se projetteraient les premiers.
Comme les choses se sont produites, les rencontres se sont toutes faites à notre gauche, et le premier à les voir était - - -, il les voyaient toujours le premier; je ne sait pas pourquoi. Ce n'était pas ce qu'il disait, mais de la façon dont il le disait je pense, qui nous faisait tous réagir très rapidement. Sa déclaration était "les potes, à 9 heures. "Bogey est juste de l' argot de l'Air Force. Cela signifie véhicule aérien étranger, quelque chose dont vous ne savez pas ce que c'est, quelque chose qui ne nous appartient pas, et nous étions convaincus de cela. Il y en avait 16 ans et ils opéraient dans une formation en V vertical. Ils étaient au nombre de 7 et de 9- 7 devant un 9 derrière.
Ils opéraient approximativement à la même vitesse. Ils se maintenaient à côté de nous. Nous volions à 680 noeuds. C'était la vitesse de surface. Pour les avions militaires, il y a 2 vitesses, 2 vitesses aériennes; vous avez la vitesse de surface et la vitesse militaire. La vitesse de surface est une vitesse de croisière comme on la connaît mieux sous ce nom dans l'aviation civile, et la vitesse militaire est tout ce qui est au-dessus. On peut atteindre plus de 700 miles à l'heure. Nous ne pouvions pas obtenir Match one où la vitesse du son en vol horizontal, mais nous pouvions l'obtenir en plongeon. Nous ne le faisons que très rarement à cause de la vibration qui s' ensuit, ainsi nous maintenions notre vitesse de surface et ils se maintenaient à la même vitesse et à la même altitude que nous.
A cette vitesse, leur apparence était une forme physique relativement distincte avec ce qu'on pourrait au mieux décrire comme une "aura" qui les entourait. Je pense que peut-être la meilleure façon de décrire cette aura, est si vous avez déjà vu un lampadaire ou une lampe au néon dans le brouillard, dans la pluie, il semble être très flous, et c'est ce type d'apparence qu'elle donnait.
L'effet que cela me faisait - j'étais très excité! Je ne savais pas ce qui se passait. Je n'avais jamais vu une de ces choses auparavant, encore moins 16 d'entre elles. Après qu'un millier de questions ait couru dans votre tête, et aussi vite que ces questions viennent, vous agissez. La formation fut changée et nous partîmes, nous nous approchions d’eux, et on nous donna des distances minimales d'approche très distinctes. En d'autres termes, on n'approche pas trop très. Nous savions déjà ce qui était arrivé à des véhicules aériens qui s'étaient trop approchés et nous ne voulions pas faire cette expérience.
La première fois nous ne prîmes, pour autant que je sache, que quelques photographies, si même une seule. La raison en à été que les caméras avaient été connectées au système de vision d'artillerie automatique. Ce système de vision d'artillerie automatique est une petite merveille électronique qui trouve la cible, garde la cible, fait une série de manipulations électroniques, met les canons en cible , et fait feu. Tout ceci prend environ 20 secondes dans des conditions standards, et ce n'était pas suffisamment rapide; ça avait pris trop de temps. Je pense que les caméras se sont déclenchées plusieurs fois mais c'était trop tard. Nous devions alors repartir dans la direction opposée.
Si vous pouviez vous imaginez cette vague, nous partîmes une fois en formation; l'homme - fente sur la droite se déportant vers la gauche. Nous nous approchions maintenant d'une cible, une cible commune. Nous nous approchions droit devant. En d'autres termes, si nous allions jusqu'à la cible, nous entrerions en collision l'un avec l'autre, nous nous approcherions l'un de l'autre à environ 100 pieds de bout d'aile à bout d'aile, l'homme le plus éloigné descendrait et l'homme le plus proche se rapprocherait et inverserait sa position, et nous
inverserions ensuite les nôtres et reviendrions à 90° en position rapprochée vers l'arrière. Pendant ce temps, les deux autres hommes avaient inversé leur position, et se dirigeaient à présent vers la cible . le fait, où le but de ceci, était d'avoir deux avions sur la même cible à tout moment. En d'autres termes, pour confirmer la preuve, l'opinion du pilote ainsi que la caméra. Quoi qu'il se produise, de personnes regardaient la même chose en même temps. Au même moment lorsque vous inversiez votre position, vous étiez aveugle. Vous ne pouviez le voir, mais les deux autres pilotes vous couvraient tout le temps. Si quoi que ce soit se passait, il vous en avertiraient.