mewatocime Administrateur
Nombre de messages : 1487 Age : 63 Localisation : Sud Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: La Grande Initiation Ven 1 Juin - 19:47 | |
| " Extrait de François Brousse"
" ................Au terme du mois fatidique, Zorah décida de m'accorder la suprême initiation, celle qu'elle avait reçu des Maîtres himalayens . nous nous préparâmes au Grand Oeuvre pour 3 jours de jeun. La légèreté azuréenne qui forgeait l'axe de nos relations vibra plus encore. Zorah me fit trois attouchements illuminateurs. D'abord, au centre de la poitrine ou brille Anahata - lotus. Ensuite à la gorge qui correspond à Vishudha, le chakra du feu zoroastrien. Pour conclure, la main droite de la magicienne, se posa sur la tête, sur le Sushuma, cette porte secrète par où jaillissent les énergies du serpent de feu Première illumination: Mon âme sortit de mon corps et se confondit avec la Terre dans son immensité. La forme fluidique où se trouve le moi pénétra, molécule à molécules dans une dilatation énorme. La planète vivante, je sentais grouiller en moi des milliers d'êtres, poissons dans les glauques océan, animaux parmi les herbes et les arbres, oiseaux et insectes dans les mirages de l'atmosphère. En même temps, je percevais le dandinement du globe terrestre - mon dandinement - une sorte de danse prodigieuse, quatorze mouvements à travers l'abîme. La planète en moi, fusionnés, respirions de manière colossale; aspirant et repoussant le fleuve de vie qui roulait dans l'illimité du cosmos: je compris que j'étais devenu le Fils de la Femme de l'Âme de la Terre..................... Mon extase continuait mais j'ouvris les yeux. Allongé sur le divan, je vis la tête souriante et majestueuse de Zorah. Deuxième choc. Deuxième illumination. Au niveau de ma gorge, convergèrent les rythmes insondables du Verbe Universel. J'entendis le grondement des océans furieux, se ruant à l'assaut des falaises et des caps ébranlés dans leurs profondeurs. Je montais d'un degré et ce fut la chorégraphie des étoiles qui proclamaient la puissance de Dieu. En tournant sur leur axe. Elles dégageaient une harmonie indicible, qu'augmentait encore le chant exalté par leur translation autour du soleil des soleils. Cette double harmonie me transperçait comme la lumière traverse une vitre parfaitement nette. Je fis encore une mutation sur un plan nouveau, et ce fut la musique des sphères archangéliques. Un concert ineffable, plus beau que Beethoven, Jean- Sébastien Bach et César Frank, mais dans la même perspective des sons créateurs. J'étais la harpe de l'Eternel et je tressaillais sous ses mains infinies. Je compris que je devenais le Fils de L'Homme, le Fils du Verbe, où resplendissent les Idée Archétypales des mondes.
A la troisième illumination, les cieux se déchirèrent, j'eus l'impression que mon crane s'ouvrait et que mon Âme se dilatait de manière incommensurable. Mon être psychique se mit à grandir, à grandir, et devint graduellement Adam-Kadmon, l'esprit du système solaire dans son expansion vertigineuse. Je sentis 17 planètes qui roulaient en moi comme des chakras étincelants, 10 connus et 7 inconnus. Au delà de ces vibrations inouïes, le Soleil se confondait avec mon lotus à 1000 pétales, au fulgurantes splendeurs. Dans un ultime spasme, je grandis encore et je m'assimilais à la Voie Lactée elle- même, avec ses 200 milliards de système solaires. Le grand soleil central devint le Brahmarandra de ce nouveau titan de l'abîme. Les mots sont impuissants à exprimer cette gloire inconcevable pour notre mental dialectique.En même temps je me connus comme Eternel en dehors des âges dans l'inexprimable synthèse, passé, présent' avenir. Cette sensation dura quelques secondes, ou un cycle éonien. Je compris alors l'expression de l'Evangile " Je suis le Fils de Dieu" je compris aussi que tous les êtres de l'atomme à l'archange, étaient les Fils de Dieu et qu'ils parviendraient inévitablement, tôt ou tard, à la conscience de leur divinité.
Ces 3 illuminations, les 3 éclairs miraculeux que je viens de décrire comme successifs ne le furent pas. Le premier continuait dans le second, et les deux se prolongeaient dans le troisième. Trois prodigues fondus en un seul. J'avais déjà connu , dans d'autres circonstances et séparément ces 3 flamboiements. Mais c'était la première fois qu'il s'unissaient dans une trinité de vertige et de prodige. A la lettre, je me sentis mourir et ressusciter" | |
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