Face au miroir de votre âme |
|
| Saint-Germain | |
| | Auteur | Message |
---|
Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Saint-Germain Sam 2 Juin - 20:11 | |
| Saint-Germain Ses vies et ses œuvres à travers les âges Grand prêtre en Atlantide Dans les années 1950, Maître Saint Germain assuma la position de Hiérarque du Nouvel Âge. Dans son rôle du Hiérarque, Saint Germain dirigera les affaires sur la planète terre pour les deux mille prochaines années. Saint Germain a pour objectif de préparer la terre pour l'arrivée du nouvel Avatar, le Nouvel Instructeur Mondial, qui sera la responsabilité du Seigneur Kuthumi. Cependant, une nouvelle époque, le Nouvel Âge d'Or, inaugurera ces enseignements et le projet de la Libération de l'Âme, si cher à Saint Germain, sera implanté de façon à permettre à l'homme de parfaire son ascension d'ici la fin de la période des deux milles ans. Les vies antérieures de Celui qui a Évolué sur Terre Saint Maître Saint Germain a aidé à former le cheminement de l'histoire de l'homme depuis la défaite de la civilisation que nous connaissons sous le nom de l'Atlantide. Au travers des milliers d'années d'incarnations. • répandre la Vérité de la Sagesse Immémoriale depuis l'enfant Jésus jusqu'à la fondation des écoles arcanes qui persistent encore aujourd'hui • la libéralisation de la pensée politique séculaire au cours des siècles qui a lentement permis à l'homme de s'extirper de la tyrannie de l'autorité pour créer la toile de fond pour la libération de l'âme à venir. À titre de Grand Prêtre du Temple de la Flamme Violette sur le continent de l'Atlantide, il y a de cela 12 000 ans, Saint-Germain soutint par ses invocations et son corps causal un pilier de feu, une fontaine de flamme violette chantante qui magnétisa les gens de près et de loin pour les libérer de toute condition de servitude du corps, de l'esprit et de l'âme. Ils y arrivaient par l'offrande d'invocations, en résultat d'un effort personnel, ainsi que par la pratique des rituels du Septième Rayon du feu sacré. Roi de l'Âge d'Or du Sahara Saint germain a dévoilé à Geoffrey Ballard, le fondateur du mouvement JE SUIS, les documents akkadiens de la civilisation de l'Âge d'Or qui existait au Sahara il y a à peu près soixante-dix mille ans. Lors de cette civilisation, Sanctus Germanus fut le Roi du peuple de la Race de la Quatrième Race-mère qui émigra d'Atlantide. Il était secondé d'un Conseil d'êtres illuminés qui apportèrent un Âge d'Or de Paix et de Tranquillité. À mi-chemin pendant son règne, la population devînt de plus en plus obsédée par le côté matériel et sensuel, ce qui causa des conflits et la dispersion d'un peuple qui connu une civilisation paisible et cohésive. À un certain moment, il décida que le peuple trouve son propre salut. Il se retira à la dimension éthérique d'où il pû influencer mais non diriger le peuple directement. Un autre prince, qui reprit le règne de Saint Germain, mena la civilisation en ruine; endéans de deux mille ans, les terres et les rivières fertiles de la civilisation de l'Âge d'Or devinrent un désert de sable. Le prophète Samuel Retournant sur la scène du karma de son peuple en tant que Samuel, prophète du SEIGNEUR et juge des douze tribus d'Israël, (c. 1050 av. JC), Saint-Germain fut le messager de l'affranchissement divin de la descendance d'Abraham de la servitude imposée par les prêtres corrompus et les philistins par lesquels ils avaient été défaits. Portant dans son cœur le signe spécial de la rose de Sirius, Samuel livra aux israélites récalcitrants une prophétie parallèle à ses discours du XXe siècle, les deux étant reliés de façon inextricable aux alliances divines concernant le karma, le libre choix et la grâce: «Si vous voulez retourner au SEIGNEUR de tout votre cœur, mettez de côté les dieux étrangers et Astaroth, et préparez vos cœurs pour le SEIGNEUR et ne servez que lui: et il vous délivrera de la main des philistins.» Après, lorsque le roi Saul désobéit à Dieu, Samuel délivra de peuple de sa tyrannie en oignant David comme roi. Fidèle à la prophétie qui couvre ses incarnations, Saint-Germain fut saint Joseph, de la lignée de David, fils de Jessé, vaisseau choisi du Saint-Esprit, père de Jésus en réalisation de la parole du SEIGNEUR à Isaïe — «Il sortira une baguette de la lignée de Jessé, et une Branche poussera à partir de ses racines....» Alban, soldat romain
Soldat romain, Alban cacha un prêtre fugitif, fut converti par lui, puis condamné à mort pour d'être déguisé comme le prêtre et lui avoir permis de s'échapper. Une grande foule s'amassa pour assister à l'exécution — une foule trop importante pour pouvoir passer le pont étroit qu'il fallait traverser. Alban pria et la rivière se sépara — de telle sorte que son bourreau, converti, demanda de mourir à la place d'Alban. Sa requête fut refusée et il fut décapité le jour même en compagnie du saint. Maître des Néoplatoniciens
Mais, Saint-Germain ne fut pas toujours compté parmi les rangs de l'Église. Il combattit la tyrannie partout où il la trouva, incluant les fausses doctrines chrétiennes. Maître enseignant derrière les néoplatoniciens, Saint-Germain fut l'inspiration intérieure de Proclus (c. 410-485 av. J-C).
Il révéla à son élève sa vie précédente comme philosophe pythagoricien, révéla également à Proclus la comédie du christianisme de Constantin et la valeur du sentier de l'individualisme (conduisant à l'individualisation de la Flamme divine) que les chrétiens appelaient du «paganisme».
En tant que directeur très honoré de l'Académie de Platon à Athènes, Proclus faisait reposer sa philosophie sur le principe qu'il n'y a qu'une seule réalité — «l'Unique», qui est Dieu, ou la Divinité, le but ultime de tous les efforts d'une vie. Le philosophe disait: «Derrière tous les corps se trouve l'essence de l'âme, et derrière toutes les âmes se trouve la nature intellectuelle, et derrière toutes les existences intellectuelles, l'Unique.» À travers ses incarnations, Saint-Germain fit preuve de la formidable étendue de sa connaissance de l'esprit de Dieu; la vaste connaissance de son élève ne surprend donc pas. Ses écrits couvrent presque tous les domaines d'apprentissage.
Proclus reconnut que son illumination et sa philosophie venaient d'en-haut — il se croyait en effet quelqu'un par lequel la révélation divine parvenait à l'humanité. «Il n'était pas dénué d'inspiration divine», écrivait son disciple Marinus, «car il a proféré par sa bouche sage des paroles semblables à de la neige épaisse, de telle sorte que ses yeux émettaient une radiance brillante, et le reste de son visage reflétait l'illumination divine.»
Ainsi, c'était Saint-Germain, en robe blanche, ses escarpins et sa ceinture émettant le feu d'étoiles de mondes lointains, ce Maître mystérieux qui souriait juste derrière le voile — faisant miroiter les images de son esprit dans l'âme du dernier des grands philosophes néoplatoniciens. Joseph, Le Père et le Protecteur de l'enfant Jésus
Saint germain réapparu sur terre en Joseph, le père de Jésus, de nombreuses années plus tard, au début de la dispensation de l'ère Poissons. Quand Marie atteint l'âge de devenir femme, elle maria Joseph, le fils de Jacob, menuisier à Nazareth. Joseph fut un homme droit, Essen dévoué. Marie lui répéta toutes les paroles que lui dît l' Ange Gabriel; ils se réjouirent sachant qu'Il, l'homme de Dieu, avait prononcé la vérité. Lorsque le temps fût presque venu pour la naissance de Jésus, Marie souhaitant voir Élizabeth, la femme de Zacharie et la mère du future Jean Baptiste, Joseph l'emmena dans la direction des collines Judéennes. Ils arrivèrent à Bethlehem la nuit et décidèrent d'y passer la nuit mais la ville fut bondée de monde en route pour Jérusalem; les maisons et les auberges dégorgeaient de visiteurs. Joseph ne pût trouver de place pour se reposer autre qu'une grotte où l'on gardait les animaux; il y prit Marie pour passer la nuit. A minuit un cri retentit « Un enfant est né dans une grotte là-bas parmi les bêtes ». Ainsi, le fils promis de l'homme naquit. À l'aube, Joseph chercha une bergère qui habitait tout proche; ils y préparèrent une chambre pour Marie et l'enfant. Ils y restèrent de nombreux jours. En attendant, Joseph envoya un messager à Zacharie et à Elizabeth leur annonçant, « L'enfant est né à Bethlehem ». Zacharie et Elisabeth ramassèrent Jean et prirent la route vers Bethlehem de bonne humeur. Selon les coutumes juives, l'enfant fit circoncis. Lorsque les aînés du temple demandèrent « Quel nom donnerez-vous à cet enfant? ». Marie répondit « Il se nomme Jésus, tel que l'homme de Dieu l'a voulu. » Au-delà de la rivière Euphrate vivaient les Mages. Ils avaient beaucoup de sagesse, pouvaient lire le langage des étoiles et devinèrent qu'une âme de maître venait de naître. Ils virent Son étoile au-dessus de Jérusalem. Parmi les prêtres Mages, trois d'entre eux voulurent voir le Maître de la nouvelle ère. Ils prirent des cadeaux précieux et se mirent en route vers l'ouest à la recherche de l'enfant, le roi nouveau-né, pour lui faire honneur. L'un d'eux prit de l'or, le symbole de la noblesse; un autre prît la myrrhe, symbole du règne et de la puissance; et le troisième, prît de la gomme, symbole de sagesse. Lorsque les Mages arrivèrent à Jérusalem les gens étaient surpris et se demandèrent qui ils étaient et pourquoi ils étaient venus. Lorsqu'ils demandèrent « Où se trouve l'enfant qui est né roi? », le trône même de Hérode sembla trembler. Le Roi Hérode envoya donc un messager pour ramener les Mages à sa court où il leur demanda. « Où se trouve ce roi nouveau né? ». Ils répondirent « Juste au-delà de l'Euphrate nous vîmes monter son étoile, et nous sommes venus lui faire honneur. » Hérode pâlit de peur, pensant « Ces prêtres calculent peut-être comment reprendre le royaume des Juifs! » Il voulu en savoir plus au sujet de l'enfant né « roi ». Hérode rappela les Mages à nouveau et leur dit « Allez, cherchez, et si vous trouvez l'enfant qui est né roi, revenez me le raconter en détails que je puisse aller lui faire honneur moi-même. » Les mages s'en allèrent et trouvèrent Marie dans la maison de la bergère. Ils lui firent honneur, lui offrant leurs cadeaux précieux, l'or, la myrrhe et la gomme. Ces Mages pouvaient déceler le contenu du cœur des hommes; ils y lirent la méchanceté du cœur d'Hérode et savaient qu'il avait juré de tuer le roi nouveau né. Ils partagèrent donc leur secret avec Joseph et Marie et leur conseillèrent de fuir le danger. Merlin
Saint-Germain était Merlin. La figure inoubliable mais en quelque sorte irrécupérable qui hante les brumes de l'Angleterre, prête à surgir à tout moment pour nous offrir un gobelet d'élixir pétillant. Saint Germain était Merlin. Lui, le «vieil homme» qui connaît les secrets de la jeunesse et de l'alchimie, qui traçait les étoiles à Stonehenge et déplaçait une pierre ou deux, disait-on, par ses pouvoirs magiques — qui n'étonnerait personne s'il apparaissait soudainement sur une scène à Broadway, ou dans les forêts de la Yellowstone, ou aux côtés de quelqu'un sur n'importe quelle grand-route. Car Saint-Germain est Merlin. Voilà que Merlin fait son entrée le 1er janvier 1987, avec sa prophétie finale aux héros, chevaliers, dames, sots et scélérats de la cour de Camelot de l'Ère du Verseau. Merlin, ce cher Merlin, ne nous a jamais quittés — son esprit charme les époques, nous fait nous sentir aussi rares et uniques que le sont ses atours de diamants et d'améthyste. Merlin est la Présence irremplaçable, un vortex vrombissant dont la science, les légendes et le funeste roman d'amour s'entrelacent avec la civilisation occidentale. On était au Ve siècle. À travers le chaos laissé par la lente agonie de l'empire romain, un roi se leva afin d'unir une contrée divisée par des chefs en guerre et ravagée par les invasions saxonnes. À ses côtés se tenait le vieil homme lui-même — à moitié prêtre druide, à moitié saint chrétien, devin, magicien, conseiller et ami, qui dirigea le roi à travers douze batailles pour unir un royaume et établir une fenêtre de paix. À un certain moment, l'esprit de Merlin entra dans une catharsis. La légende raconte que la scène en était une de violence féroce. Comme il assistait au carnage, une colère s'empara de lui — alors qu'il voyait d'un seul coup passé, présent et futur — une vision si particulière à la lignée des prophètes. Il s'enfuit dans la forêt pour y vivre comme un sauvage, et un jour, il s'assit sous un arbre et commença à prédire sur l'avenir du Pays de Galles. «J'étais sorti de ma vraie personne», disait-il, «j'étais comme un esprit et je connaissais l'histoire des gens dans leur passé lointain et je pouvais prédire l'avenir. Je connaissais les secrets de la nature, le vol des oiseaux, le déplacement des étoiles et la façon dont les poissons se meuvent.» Ses paroles prophétiques et ses pouvoirs «magiques» ne servaient qu'à une chose: faire un royaume uni des vieilles tribus bretonnes. Son esprit pénétrant est célébré dans un vieux nom celte pour la Bretagne, «Clas Myrddin», qui veut dire «l'enceinte de Merlin». En conseillant et apportant son aide à Arthur pour l'établissement de son régime monarchique, Merlin chercha à faire de la Bretagne une forteresse contre l'ignorance et la superstition où la réalisation christique pourrait fleurir et la dévotion envers l'Unique prospérer par la quête du Saint-Graal. Ses efforts sur ce territoire devaient porter fruit durant le XIXe siècle alors que les Îles Britanniques devinrent l'endroit où l'initiative personnelle et l'industrie allaient prospérer comme jamais auparavant en douze mille ans. Mais au moment même où Camelot, la rose de l'Angleterre, bourgeonnait et s'épanouissait, la belladone s'enroulait autour de ses racines. La sorcellerie, l'intrique et les actes de déloyauté détruisirent Camelot, et non l'amour de Lancelot et de Guinevère comme le suggère la description misogyne de Tom Malory. Hélas, le mythe qu'il a semé a masqué les vrais coupables durant ces longs siècles. Ce fut Mordred, le fils bâtard du roi, avec sa demi-sœur Margawse qui, avec Morgana le Fay et un cercle de sorcières et de chevaliers noirs, avaient entrepris de voler la couronne, d'emprisonner la reine, et de détruire pour un temps les liens d'un Amour tel que ceux-ci (du sentier de gauche) n'avaient jamais connu ni ne pouvaient connaître — une Réalité que tous leurs désirs, leurs batailles et leurs enchantements ne pouvaient toucher. Ainsi, ce fut avec un cœur lourd et l'esprit d'un prophète qui avait eu des visions de tragédie et de désolation, de joies éphémères et l'angoisse aiguë de la rétribution karmique se jouant sans fin, que Merlin entra dans la scène de son propre dénouement, pour être enchaîné par les sortilèges de ses propres dires par le stupide, le rusé Vivien — et de s'endormir. Oui, se tromper est humain, mais se languir pour la flamme jumelle qui n'est pas là est le lot de bien des chevaliers et rois errants ou d'un prophète solitaire qui aurait peut-être fait mieux de disparaître dans la nuit plutôt que de souffrir l'ignominie pour son peuple. Suite.....
Dernière édition par le Dim 3 Juin - 0:31, édité 5 fois | |
| | | Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Re: Saint-Germain Sam 2 Juin - 20:13 | |
| Roger Bacon
Certains disent qu'il dort encore, mais ils sous-estiment grossièrement l'esprit résilient du sage qui rebondit, cette fois dans l'Angleterre du XIIIe siècle, déguisé en Roger Bacon (c. 1214-1294). Et voici Merlin de nouveau — scientifique, philosophe, moine, alchimiste et prophète — continuant sa mission d'établir les assises scientifiques de l'Ère du Verseau que son âme allait parrainer un jour..
Le programme de cette vie fut d'être la voix criant dans le désert intellectuel et scientifique qu'était la Grande-Bretagne médiévale. À une époque où la théologie, ou la logique, ou les deux dictaient les paramètres de la science, il promouvait la méthode expérimentale, déclarait sa croyance que la terre était ronde et fustigeait les érudits et les scientifiques de son temps pour leur étroitesse d'esprit. Ainsi, il est considéré comme le précurseur de la science moderne.
Mais il fut également un prophète de la technologie moderne. Bien qu'il soit peu probable qu'il ait mené les expériences pour déterminer la possibilité des inventions suivantes, il a prédit le ballon à air chaud, une machine volante, les spectacles, le télescope, l'ascenseur ainsi que les bateaux et les carrosses propulsés de façon mécanique, et il a écrit à leur sujet comme s'il les avait réellement vus! Bacon fut également le premier occidental à écrire les indications exactes pour faire de la poudre à canon, mais garda la formule secrète de peur qu'elle ne fût utilisée pour nuire à quelqu'un. Pas étonnant que les gens aient pensé qu'il était magicien!
Cependant, tout comme Saint-Germain nous dit aujourd'hui dans ses Études d'Alchimie (Studies in Alchemy) que les «miracles» se font par l'application précise des lois universelles, ainsi Roger Bacon voulait-il démontrer par ses prophéties que les machines volantes et autres appareils magiques étaient des produits issus de l'utilisation de la loi naturelle que les hommes découvriraient le temps venu.
D'où Bacon croyait-il tirer son étonnante conscience? «La vraie connaissance ne provient pas de l'autorité des autres, ni d'une allégeance aveugle à des dogmes dépassés», disait-il. Deux de ses biographes écrivent qu'il croyait que la connaissance «est une expérience hautement personnelle — une lumière qui est communiquée uniquement à la plus grande intimité de l'individu par les canaux impartiaux de toute connaissance et de toute pensée.»
Et alors, Bacon, qui avait été conférencier à Oxford et à l'Université de Paris, décida de se séparer, lui et ses pensées, des résidents prétentieux et postulants de l'académie. Il chercherait et trouverait sa science dans sa religion. Entrant dans L'Ordre franciscain des Frères mineurs, il dit: «Je vais mener mes expériences sur les forces magnétiques du lodestone au même sanctuaire où mon collègue scientifique saint François a mené ses expériences sur les forces magnétiques de l'amour.»
Mais les vues du monde scientifique et philosophique du frère, ses virulentes attaques contre les théologiens de son temps et ses études de l'alchimie, de l'astrologie et de la magie amenèrent sur lui des accusations «d'hérésies et de gadgets» pour lesquelles il fut emprisonné en 1278 par ses confrères franciscains! Ils le confinèrent en solitaire durant quatorze années, ne le libérant qu'un court laps de temps juste avant sa mort. Bien que l'horloge de sa vie se soit arrêtée, son corps brisé, il savait que ses efforts ne seraient pas sans impact sur l'avenir.
La prophétie suivante qu'il a faite à ses étudiants démontre la grandeur des idéaux révolutionnaires de l'esprit indomptable de cette flamme vivante de liberté — le porte-parole immortel de nos libertés scientifiques, religieuses et politiques: Je crois que l'humanité acceptera comme axiome de sa conduite le principe pour lequel j'ai consacré ma vie — le droit de faire des recherches. C'est le credo des hommes libres — cette opportunité d'essayer, ce privilège de se tromper, ce courage d'expérimenter de nouveau. Nous, les scientifiques de l'humain, allons expérimenter, expérimenter, toujours expérimenter. À travers des siècles d'erreurs, à travers les agonies de la recherche... expérimentons avec les lois et les coutumes, avec les systèmes monétaires et les gouvernements, jusqu'à ce que nous tracions la seule vraie course — jusqu'à ce que nous trouvions notre propre orbite comme les planètes au-dessus de nous ont trouvé la leur... Et alors, nous avancerons enfin tous ensemble dans l'harmonie de nos sphères sous la grande impulsion d'une création unique — une unité, un système, un dessein. Christian Rosenkrantz, 14 ème siècle Charles W. Leadbeater, le théosophe renommé, avance que Sanctus Germanus s'incarna comme Christian Rosenkrantz, un moine intéressé aux études occultes et que l'on dit être le fondateur de l'Ordre Invisible Rosicrucien en Allemagne. Nous connaissons peu son œuvre, mais dans son incarnation subséquente sous les trais du mystérieux Comte de St. Germain, il est connu que Saint Germain possédait un manuscrit Rosicrucien chiffré renfermant des codes secrets du symbolisme utilisé dans le mouvement Rosicrucien. Qu'il ait ou non été Christian Rosenkrantz, nous notons la tendance poursuivie dans les réincarnations du Maître: la préservation des mystères de la Sagesse Immémoriale.
Christophe Colomb Afin d'établir cette liberté sur la terre, le ‹courant de vie› de Saint-Germain prit un nouveau tour — en tant que Christophe Colomb (1451-1506). Mais, plus de deux siècles avant que Colomb prenne la mer, Roger Bacon avait fixé la scène pour le voyage des trois navires et la découverte du Nouveau-Monde lorsqu'il déclara dans son «Opus Major» que «la mer entre l'ouest de l'Espagne et le début de l'est des Indes est navigable en très peu de jours si le vent est favorable.» Bien que cette déclaration fût incorrecte en ce sens que le pays à l'ouest de l'Espagne n'était pas les Indes, elle contribua à la découverte de Colomb. Le cardinal Pierre d'Ailly la copia dans son Image Mundi sans mentionner que Bacon en était l'auteur. Colomb lut son œuvre et cita le passage en 1498 dans une lettre au roi Ferdinand et à la reine Isabelle, disant que son voyage de 1492 avait été inspiré en partie par cette déclaration visionnaire. Colomb croyait que Dieu l'avait fait «messager du nouveau ciel et de la nouvelle terre dont il avait parlé dans l'Apocalypse de saint Jean, après en avoir parlé par la bouche d'Isaïe.» Sa vision remontait aussi loin que l'ancien Israël, peut-être encore plus loin. Car en découvrant le Nouveau-Monde, Colomb se croyait l'instrument par lequel Dieu, ainsi que l'avait écrit Isaïe vers 732 av. J.C., «récupérera le reste de son peuple... et il rassemblera les réprouvés d'Israël, et ramènera ensemble les dispersés de Judas de tous les coins de la terre.» Vingt-deux siècles s'écoulèrent sans qu'il ne se passât quelque chose de visible qui aurait pu ressembler à l'accomplissement de cette prophétie. Mais vers la toute fin du XVe siècle, Christophe Colomb s'affairait tranquillement à préparer la voie pour l'accomplissement de cette prophétie, avec la certitude qu'il avait été choisi divinement pour sa mission. Il étudia les prophètes bibliques, écrivant les passages qui avaient un rapport avec sa mission dans un livre de son crû intitulé Las Proficias ou Les Prophéties — dans sa forme complète, Le Livre des Prophéties concernant la Découverte des Indes et le Rétablissement de Jérusalem. Bien que la chose soit rarement soulignée, c'est un fait tellement enraciné dans l'histoire que même l'Encycopedia Britannica affirme de façon non équivoque que «Christophe Colomb a découvert l'Amérique par la prophétie plutôt que par l'astronomie.» «Dans l'exécution de ce projet des Indes,» écrivit-il au roi Ferdinand et à la reine Isabelle en 1502, «Ce ne sont ni la raison, ni les mathématiques, ni les cartes qui m'ont été utiles: ce sont les paroles d'Isaïe qui se sont pleinement accomplies.» Il faisait allusion à Is 11:10-12. Ainsi nous voyons que, vie après vie, Saint-Germain — son esprit conscient le savait-il de façon continue, nous ne pouvons le dire — recréait ce sentier d'or qui mène au Soleil — le cycle, revenu après un tour complet, d'une destinée consistant à adorer la Présence Divine et à établir de nouveau un âge d'or. Suite.....
Dernière édition par le Dim 3 Juin - 0:30, édité 3 fois | |
| | | Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Maître st Germain suite... Sam 2 Juin - 20:15 | |
| Francis Bacon En tant que Francis Bacon (1561-1626), le plus grand esprit que l'occident ait jamais produit, ses nombreuses réalisations dans tous les domaines ont radicalement transformé le monde en une scène prête pour les enfants de l'Ère du Verseau. Dans cette incarnation, il a eu la liberté de mener à terme le travail qu'il avait entrepris en tant que Roger Bacon. Les experts ont noté les ressemblances entre la pensée des deux philosophes et entre l'Opus Majus de Roger et le De Augmentis et le Novum Organum de Francis. Cela est d'autant plus étonnant du fait que l'Opus de Roger n'a jamais été publié durant sa vie, est tombé dans l'oubli, et n'a été publié que 113 ans après le Novum Organum et 110 ans après le De Augmentis! L'intelligence inégalée de cette âme immortelle, ce roi-philosophe, ce prêtre-scientifique, aurait pu conserver son humeur avec cette devise obstinée apprise des tyrans, des tortures et de la tragédie: s'il vous battent dans une vie, revenez et battez-les dans la prochaine! Francis Bacon est connu comme le père du raisonnement par induction et de la méthode scientifique qui, plus que toute autre contribution, sont responsables de l'ère technologique dans laquelle nous vivons maintenant. Il savait d'avance que seule la science appliquée pouvait libérer les masses de la misère humaine et de la corvée de la survivance précaire afin qu'elles puissent rechercher une plus grande spiritualité telle qu'elles avaient déjà connu autrefois. Ainsi, la science et la technologie étaient-elles essentielles à Saint-Germain pour libérer ses Porteurs de Lumière et, par leur entremise, l'humanité entière. Le prochain pas pour lui n'avait rien de moins ambitieux que l'illumination universelle! «La Grande Instauration» (restauration après la décadence, la défaillance, ou la dilapidation) fut sa recette pour changer «le monde entier». D'abord conçue alors que Bacon était un garçon de 12 ou 13 ans et concrétisée en 1607 dans son livre du même nom, elle a effectivement lancé la Renaissance anglaise avec l'aide bienveillante et attentionnée de Francis. Car, au fil des ans, il rassembla autour de lui un groupe d'«illuminati» qui furent responsables, entre autre choses, de toute la littérature élisabéthaine — Ben Jonson, John Davies, George Herbert, John Selden, Edmund Spenser, Sir Walter Raleigh, Gabriel Harvey, Robert Greene, Sir Philip Sidney, Christopher Marlowe, John Lyly, George Peele et Lancelot Andrewes. Certains d'entre eux faisaient partie d'une «société secrète», que Francis avait formée avec son frère Anthony, alors que les deux étaient étudiants à Gray's Inn. Ce groupuscule, appelé «The Knights of the Helmet» (les Chevaliers du Casque», avait comme but l'avancement du savoir par l'expansion de la langue anglaise et la création d'une nouvelle littérature écrite non en latin, mais dans des mots que les anglais pouvaient comprendre. Francis organisa également la traduction de la Bible du roi James, détermina que le peuple ordinaire devrait avoir le bénéfice de lire la Parole de Dieu par lui-même. Il y a plus: ainsi qu'on l'a découvert dans deux écrits codés différents — un écrit fait de mots et un autre, ‹bi-littéral›, incrusté dans la typographie des imprimés originaux des folios shakespeariens — Francis était l'auteur des pièces attribuées à l'acteur de village sordide de Stratford-on-Avon. Il fut le plus grand génie littéraire du monde occidental. Alors, Bacon fut également derrière plusieurs des idées politiques sur lesquelles la civilisation occidentale est basée. Thomas Hobbes, John Locke et Jeremy Bentham prirent Bacon comme point de départ de leur idéologie. Ses principes révolutionnaires furent le moteur de notre nation. Ils sont l'essence même du «can-do-spirit». «Les hommes ne sont pas des animaux à deux pattes», disait Bacon, «mais des Dieux immortels. Le Créateur nous a donné des âmes égales au monde entier, mais que le monde entier même n'arrive pas à rassasier.» Francis Bacon continua également la tâche qu'il avait commencée en tant que Christophe Colomb, faisant la promotion de la colonisation du Nouveau-Monde, car il savait que c'était là où ses idées prendraient le plus profondément racine et viendraient à fleurir pleinement. Il convainquit James 1er de donner une charte à Terre-neuve et fut officier dans la compagnie de Virginie, qui parraina l'établissement de Jamestown, première colonie anglaise en Amérique. Et il fonda la franc-maçonnerie, dédiée à la liberté et à l'édification de l'humanité, dont les membres jouèrent un rôle important dans la fondation de la nouvelle nation. Et cependant, il aurait pu être une plus grande bénédiction pour l'Angleterre si on lui avait permis de remplir sa destinée. Les mêmes écrits codés que l'on trouve à travers les pièces de Shakespeare se retrouvent également dans les travaux personnels de Francis Bacon et ceux de plusieurs personnes parmi son cercle d'amis. Les deux écrits secrets contiennent la véritable histoire de sa vie, les rêveries de son âme, et tout ce qu'il souhaitait léguer aux générations futures mais qu'il ne pouvait pas publier ouvertement par crainte de la reine. Ses secrets révèlent qu'il aurait dû être Francis 1er, roi d'Angleterre. Il était le fils de la reine Elizabeth et de Robert Dudley, Lord Leicester, né quatre mois après une cérémonie secrète de mariage. Mais la reine, désirant conserver son statut de «reine vierge», et craignant que l'aveu de son mariage ne la force à donner du pouvoir à l'ambitieux Leicester, et de peur que le peuple ne préférât son héritier mâle à elle-même et demande le retrait prématuré de la reine de son trône, refusa de permettre à Francis, sous peine de mort, d'assumer sa vraie identité. La reine le laissa à lui-même toute sa vie, ne lui donnant jamais de fonction publique, ne le proclamant jamais son fils, ne lui permettant jamais de mener ses buts à terme pour l'Angleterre. Non, jamais n'aurait-elle permis à son fils d'amener l'âge d'or de ‹Britannia› qui aurait dû être et qui n'a pas été. Quel destin cruel — une reine-mère inflexible, méprisante envers son prince de l'âge d'or! Il fut élevé comme fils adoptif de Sir Nicholas et Lady Anne Bacon et, à l'âge de 15 ans, il apprit la vérité sur sa naissance des lèvres de sa propre mère, du même souffle avec lequel elle l'écarta à jamais de la succession. En une nuit, son monde tourna à la pagaille. Comme le jeune Hamlet, il se posa et se reposa la question: «Être ou ne pas être»; ce fut sa question. À la fin, il décida de ne pas se rebeller contre sa mère ou, plus tard, contre son successeur inadéquat, James 1er. Et cela, malgré le bien immense qu'il savait pouvoir apporter à l'Angleterre, malgré sa vision du pays «tel qu'il devrait être, s'il était gouverné avec sagesse.» Il savait qu'il possédait en lui le pouvoir d'être un roi tel que le pays n'en avait jamais connu, un vrai père de la nation. Il a écrit au sujet des «impulsions d'attention divinement patriarcale envers son peuple» qu'il exercerait — ombres de l'empereur de l'âge d'or du Sahara. Heureusement pour le monde, Francis décida de poursuivre son objectif d'édification universelle par les avenues de la littérature et de la science, comme conseiller du trône, supporter de la colonisation et fondateur de sociétés secrètes, rétablissant ainsi le fil de contact avec les anciennes écoles de mystère. L'exutoire de son esprit blessé fut son écriture codée dans laquelle il déversa ses désirs nostalgiques pour un âge futur. Au moment de sa mort en 1626, persécuté et aux nombreux talents méconnus, Francis Bacon avait triomphé de circonstances qui auraient détruit des gens moindres, mais qui ont prouvé chez lui la véritable formation d'un Maître Ascensionné. Le Prodige d'Europe Le 1er mai 1684 fut le Jour de l'Ascension de Saint-Germain. À partir de hauteurs de pouvoir bien gagnées et au-delà de ceux de ce monde, il se tient toujours pour retourner toutes tentatives de contrecarrer sa «Grande Instauration» ici-bas. Désirant par-dessus tout libérer le peuple de Dieu, qu'ils le veuillent ou non, Saint-Germain alla chercher une dispensation des Seigneurs du Karma pour retourner sur terre dans un corps physique. Ils la lui accordèrent et il apparut en tant que Comte de Saint-Germain, un «miraculeux» gentleman qui éblouissait les cours du XIXe siècle en tant que «le Prodige d'Europe». Son but: empêcher la Révolution française, effectuer une transition en douceur de la monarchie à une forme républicaine de gouvernement, établir les États-Unis d'Europe et planter la fleur de lys en tant que triple flamme d'identité divine dans chaque cœur. Bien qu'admiré à travers les cours d'Europe pour ses dons — il savait faire disparaître les défauts des diamants, se volatiliser, écrire les mêmes vers de poésie simultanément avec les deux mains, il savait bien parler plusieurs langues et de n'importe quel sujet, racontant n'importe quelle histoire comme s'il en avait été témoin — il n'arriva pas à recevoir la réponse espérée. Bien que disposée à se laisser distraire, la royauté ne se laissa pas facilement inciter à abandonner son pouvoir et à avancer avec les vents du changement démocratique. Elle et ses ministres jaloux ignorèrent son conseil et la Révolution française s'ensuivit. Dans une tentative finale d'unir l'Europe, Saint-Germain parraina Napoléon, qui fit mauvais usage du pouvoir du Maître pour sa propre perte. L'occasion de mettre de côté la rétribution due d'un certain âge passa, Saint-Germain fut une fois de plus forcé de se retirer d'une situation karmique. Dans cet épisode, bien que clairement visible comme médiateur, Saint-Germain avec ses miracles en main et ses prophéties accomplies pouvait quand même être ignoré! Qu'allait-il falloir pour changer le cœur des gens? Suite...... | |
| | | Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Le Comte de St. Germain Dim 3 Juin - 0:47 | |
| Le Comte de St. Germain
UN des personnages les plus mystérieux de l'histoire moderne est le célèbre Comte de St. Germain, décrit par son ami le Prince Karl von Hesse comme "un des plus grands philosophes ayant jamais vécu, l'ami de l'humanité, dont le cœur était préoccupé seulement par le bonheur d'autrui." Intime et conseiller des Rois et des Princes, némésis des ministres trompeurs, Rosicrucien, Maçon, Messager accrédité des Maîtres de Sagesse – le Comte de St. Germain oeuvra en Europe pendant plus d'un siècle, s'acquittant fidèlement de la tâche difficile qui lui avait été confiée. La personnalité étonnante et insaisissable dans laquelle l'Adepte connu comme St. Germain se drapa était le sujet de conversation prédominant au sein de la noblesse du dix-huitième siècle. Au cours de 112 années que l'on dit qu'il a vécu en Europe, il présenta toujours l'apparence d'un homme âgé d'environ quarante-cinq années. Il était de taille moyenne, avec un visage fin et gracieux, un sourire captivant, et des yeux d'une beauté particulière. "Oh, quels yeux!" soupira la Comtesse d'Adhémar. "Je n'ai jamais vu leur égal!" Il était un linguiste extraordinaire, parlant Français, Allemand, Anglais, Italien, Espagnol, Portugais, Russe et Suédois sans la moindre trace d'accent, et sa connaissance du Sanskrit, du Chinois et de l'Arabe démontrait qu'il était bien familier avec l'Orient. Sa compétence en musique était également remarquable. Comme violoniste on dit qu'il rivalisait avec Paganini, alors que ses performances à la harpe suscitèrent des applaudissements enthousiastes de Frederick le Grand. Sa capacité d'improvisation impressionna grandement Rameau, qui le rencontra à Venise en 1710. St. Germain était aussi un compositeur. Une de ses compositions musicales fut donnée à Tchaïkovski, le Prince Ferdinand von Lobkowitz hérita d'une seconde, alors que deux autres, portant les dates 1745 et 1760, sont la propriété du British Museum. Le Comte de St. Germain était aussi un peintre d'une rare compétence, célèbre pour son pouvoir de reproduire la luminosité originale des pierres précieuses sur un canevas. Même s'il refusait de trahir son secret, il était communément présumé qu'il produisait l'effet en mélangeant du nacre en poudre à ses pigments. Il était hautement estimé comme critique artistique et était fréquemment consulté au sujet de l'authenticité des peintures. La mémoire prodigieuse du Comte de St. Germain était une source de stupéfaction constante pour ses amis. Il jetait simplement un bref coup d'œil à un écrit, et plusieurs jours plus tard en répétait le contenu sans qu'il en manque un mot. Il était ambidextre, et pouvait écrire un poème d'une main alors qu'il formulait un article diplomatique de l'autre. Il lisait fréquemment des lettres scellées sans leur toucher et était reconnu pour répondre aux questions avant que celles-ci fussent formulées. Plusieurs des amis de St. Germain avaient des preuves concrètes de sa connaissance alchimique. Casanova raconte qu'un jour alors qu'il visitait St. Germain dans son laboratoire, ce dernier lui demanda une pièce d'argent. En quelques instants elle était remise à Casanova en or pur. St. Germain possédait aussi le secret de combiner plusieurs petits diamants en une pierre plus grosse, un art appris en Inde, disait-il. Alors qu'il visitait l'Ambassadeur de France à La Haie, il brisa un superbe diamant de sa propre confection, dont il avait récemment vendu une réplique pour 5 500 louis d'or. En une autre occasion il retira une défectuosité d'un diamant appartenant à Louis XV, augmentant la valeur de la pierre de 4 000 livres. Il apparaissait à l'occasion de galas avec une bague à diamant à chaque doigt et avec des boucles de chaussures dont la valeur était estimée à au moins 200 000 francs. La personnalité charmante du Comte de St. Germain en faisait un invité bienvenu dans les maisons de la noblesse de toutes les contrées. Mais alors qu'il s'asseyait souvent à table avec ses amis, sa propre nourriture était spécialement préparée pour lui dans ses propres appartements. Il ne mangeait pas de viande et ne buvait pas de vin, son breuvage préféré étant un thé qu'il préparait de certaines herbes, et qu'il présentait fréquemment à ses amis. Sa popularité extraordinaire était due à ses prouesses de raconteur, à son intimité bien connue avec les plus grands hommes et les plus grandes femmes de l'époque, à sa familiarité avec les sujets occultes, et particulièrement au mystère de sa naissance et de sa nationalité, qu'il refusa constamment de révéler. Il parlait avec émotion de choses s'étant produites des centaines d'années dans le passé, donnant l'impression qu'il avait lui-même été présent. Un soir, alors qu'il racontait un événement qui s'était produit plusieurs siècles plus tôt, il se retourna vers son maître d'hôtel et demanda si un détail important avait été omis. "Monsieur le Comte oublie," son maître d'hôtel répliqua-t-il, "que j'ai été avec lui seulement cinq-cent ans. Je ne peux pas, par conséquent, avoir été présent à cette occasion. Cela doit avoir été mon prédécesseur." Si, comme plusieurs le proclament, St. Germain affirma qu'il avait vécu en Chaldée et possédé les secrets des sages Égyptiens, il peut avoir dit la vérité sans faire aucune prétention miraculeuse. Il y a des Initiés, et pas nécessairement du rang le plus élevé, qui sont capables de se souvenir de plusieurs de leurs vies antérieures. Ceci a peut-être été la manière de St. Germain d'attirer l'attention de ses amis sur la doctrine de la réincarnation. Ou peut-être connaissait-il le secret de "l'Élixir de Vie." Même si personne ne savait quand le Comte de St. Germain était né, sa vie de 1710 à 1822 est passée à l'histoire. Rameau et la Comtesse de Georgy l'ont rencontré à Venise en 1710. Cinquante ans plus tard, la Comtesse âgée le rencontra à la maison de Madame Pompadour et lui demanda si son père avait été à Venise en cette année. "Non, Madame," le Comte répondit-il, "mais je vécus moi-même à Venise à la fin du dernier et au début de ce siècle. J'eus l'honneur de vous faire la cours alors, et vous futes assez aimable d'admirer une petite Barcarolle de ma composition." La Comtesse ne pût en croire ses oreilles. "Mais si cela est vrai," haleta–t-elle, "vous devez être âgé d'au moins cent ans!" Le Comte sourit. "Cela, Madame, n'est pas impossible!" En 1723 le Comte montra le portrait de sa mère, qu'il portait toujours à son bras, à la mère de la future Comtesse de Genlis. Il s'agissait de la miniature d'une femme exceptionnellement belle, vêtue d'un costume peu familier à la Comtesse. "À quelle période ce costume appartient-il?" la Comtesse demanda-t-elle. Le Comte se contenta de sourire, et changea de sujet. De 1737 à 1742 le Comte de St. Germain vécut à la Cour du Shah de Perse, occupé à la recherche alchimique. À son retour de Perse il s'installa à Versailles et devint un ami intime de Louis XV et de Madame Pompadour. Au cours de l'année suivante il état pris dans la Révolution Jacobite en Angleterre. À partir de là, il alla à Vienne, et plus tard visita Fréderick le Grand dans son château de Sans-souci à Potsdam, où Voltaire était aussi invité d'honneur. Même si Voltaire était opposé à Saint-Martin, camarade théosophiste de St. Germain, son admiration pour St. Germain était sans bornes. Dans une lettre à Frédérick, Voltaire exprima son opinion que "le Comte de St. Germain est un homme qui n'était jamais né, qui ne mourrait jamais, et qui sait tout." En 1755 le Comte de St. Germain accompagna le Général Clive vers l'Inde. Suite à son retour en France, Louis XV lui donna une suite d'appartements dans le Château Royal de Chambord, en Touraine. Là, il divertit souvent le Roi et des membres de la Cour dans le laboratoire alchimique que le Roi lui avait procuré. En 1760 Louis envoya le Comte de St. Germain dans une mission diplomatique délicate à La Haie et à Londres. À ce moment il découvrit que le Duc de Choiseul, en qui le Roi avait jusqu'alors implicitement eu confiance, jouait un double jeu. Même si St. Germain confia ce fait au Roi, ce dernier était déterminé à ce que le Traité de Paix entre l'Angleterre et la France devait être signé, peu importe qui en recevrait le crédit. Ainsi un soir de mai 1761, St. Germain appela le Duc de Choiseul et demeura enfermé avec lui toute la nuit. Cette conférence résulta dans l'alliance célèbre connue sous le nom de "Compact Familial". Celle-ci étant en retour précurseure du Traité de Paris, qui mît un terme à la guerre coloniale entre l'Angleterre et la France. Au cours de l'année suivante, St. Germain était appelé à St. Petersbourg, où il joua un rôle important dans la révolution qui plaça Catherine la Grande sur le trône de Russie. Il quitta le pays dans l'uniforme d'un général Russe, avec lettres de créances complètes sur lesquelles était apposé le sceau impérial de Russie. Peu après il apparut à Tunis et à Leghorn alors que la flotte Russe s'y trouvait, encore une fois en uniforme Russe, et connu sous le nom de Graf Saltikoff. Après la mort de Louis XV en 1774, St. Germain passa plusieurs années à voyager en Allemagne et en Autriche. Parmi les Rois, les Princes, les Ambassadeurs et les savants qui le rencontrèrent au cours de ces années, combien suspectèrent que l'âme d'un grand Adepte regardait à travers les yeux du Comte de St. Germain? Combien réalisèrent qu'ils conversaient avec un émissaire de cette Grande Fraternité d'Hommes Parfaits qui se tenaient derrière la scène de tous les grands drames mondiaux, un de ceux qui dirigeaient non seulement les courants mineurs de l'histoire européenne, mais aussi quelques-uns des courants majeurs? Combien eurent connaissance de la mission réelle de St. Germain, dont une partie était l'introduction de principes Théosophiques dans les différentes fraternités occultes du jour? Les organisations Rosicruciennes furent certainement aidées par lui. Alors que Christian Rosenkrantz, le fondateur de l'Ordre, transmettait oralement ses enseignements, St. Germain enregistrait la doctrine dans des figures, et un de ses manuscrits chiffrés devint la propriété de son ami dévoué, le Prince Karl von Hesse. H.P.B. mentionne ce manuscrit dans la Doctrine Secrète (II, 202) et en cite abondamment un autre (II, 582). Alors que St. Germain vivait à Vienne, il passa la plupart de son temps dans le laboratoire Rosicrucien sur la Landstrasse, et en une occasion vécut dans la pièce que Leibniz occupa en 1713. St. Germain travailla aussi avec la Fratres Lucis, et avec les "Chevaliers et Frères de l'Asie " qui étudiaient la science Rosicrucienne et Hermétique et firent de la "pierre philosophale" (1) un des objets de leur recherche. Même si un effort a été fait d'éliminer le nom de St. Germain de la littérature maçonnique moderne, une recherche méticuleuse au sein des archives maçonniques prouve qu'il occupa une position proéminente au sein de la Maçonnerie du dix-huitième siècle. Il agit en tant que délégué à la Convention de Wilhelmsbad en 1782 et à la grande Convention de Paris de 1785. Cadet de Gassicourt le décrit comme un membre itinérant des Chevaliers Templiers, et Deschamps dit que Cagliostro fut initié dans cet Ordre par St. Germain. Suite.....
Dernière édition par le Dim 3 Juin - 0:53, édité 1 fois | |
| | | Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Comte de St. Germain Dim 3 Juin - 0:50 | |
| On dit que le Comte de St. Germain est mort le 27 février 1784, et le Registre de l'Église de Eckernförde dans le Holstein danois contient l'enregistrement de sa mort et de son enterrement. Mais il appert qu'une partie du travail le plus important de St. Germain fut réalisée après cette date. Ce fait ressort des Souvenirs de Marie-Antoinette, écrits par un de ses demoiselles de compagnie, la Comtesse d'Adhémar. Ce journal fut entrepris en 1760 et se termina en 1821, une année avant la mort de la Comtesse, et une importante part de celui-ci concerne les efforts de St. Germain pour éviter les horreurs de la Révolution Française. Tôt, un dimanche matin de 1788, la Comtesse était surprise de recevoir une visite du Comte de St. Germain, qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs années. Il l'avertit qu'une conspiration géante était sur pied, dans laquelle les Encyclopédistes utiliseraient le Duc de Chartres dans un effort pour renverser la monarchie, et lui demanda de l'amener chez la Reine. Lorsque Madame d'Adhémar rapporta la conversation à Marie-Antoinette, la Reine confessa qu'elle avait aussi reçu une autre communication de cet étranger mystérieux qui l'avait protégée avec avertissements depuis le jour de son arrivée en France. Le jour suivant St. Germain était admis dans les appartements privés de la Reine. "Madame," lui dit-il, "pendant vingt années je fus en termes intimes avec feu le Roi, qui daigna m'écouter avec gentillesse. Il fit usage de mes pauvres talents en plusieurs occasions, et je ne crois pas qu'il regretta de m'avoir donné sa confiance." Après l'avoir avertie au sujet de l'état sérieux de la France, il lui demanda de communiquer son message au Roi et demanda que le Roi ne consulte pas Maurepas. Mais le roi ignora l'avertissement, et alla directement vers Maurepas, qui fit immédiatement appeler Madame d'Adhémar. Au milieu de la conversation, St. Germain apparut. Il confronta Maurepas avec sa traîtrise et lui dit: "En vous opposant à ma rencontre avec le monarque, vous perdez la monarchie, car je n'ai qu'un temps limité à accorder à la France. Ce temps écoulé, je ne serai plus vu ici de nouveau, avant que trois générations successives s'en soient allées dans la tombe." Le second avertissement de St. Germain vint le 14 juillet 1789, alors que la Reine adressait ses adieux à la Duchesse de Polignac. Elle ouvrit la lettre et y lut: "Mes mots sont tombés dans vos oreilles en vain, et vous avez atteint la période dont je vous ai informé. Tous les Polignacs et leurs amis sont condamnés à mort. Le Comte d'Artois périra." Sa lettre d'adieu, adressée à Madame d'Adhémar, arriva le 5 octobre 1789. "Tout est perdu, Comtesse!" écrivait-il. "Ce soleil est le dernier qui se lèvera sur la monarchie. Demain elle n'existera plus. Mon conseil a été dédaigné. Maintenant, il est trop tard…." Dans cette lettre il demanda à la Comtesse de le rencontrer tôt le matin suivant. Dans cette conversation, le Comte de St. Germain l'informa que le temps où il aurait pu aider la France était passé. "Je ne peux rien faire maintenant. Mes mains sont liées par plus fort que moi. L'heure du repos est passée, et les décrets de la Providence doivent être accomplis. " Il prédit la mort de la Reine, la ruine complète des Bourbons, l'ascension de Napoléon. "Et vous-même?" la Comtesse demanda-t-elle. "Je dois aller en Suède," répondit-il. "Un grand crime se fomente là-bas, et je vais tenter de le prévenir. Sa Majesté Gustave III m'intéresse. Il vaut davantage que sa renommée. " La Comtesse lui demanda si elle le verrait encore une fois. "Cinq fois de plus," répondit-il. "Ne souhaitez pas la sixième." Fidèle à sa parole, le Comte de St. Germain apparut à la Comtesse d'Adhémar en cinq occasions différentes: à la décapitation de la Reine; le 18 Brumaire; le jour suivant la mort du Duc d'Enghien en 1804; en janvier 1813; la veille de l'assassinat du Duc de Berri en 1820. Présumément, la sixième fois fut le jour de sa mort, en 1822. Qu'est-il arrivé au Comte de St. Germain après cette date? Est-ce qu'il est, comme Andrew Lang le demande, "mort dans le palais du Prince Karl von Hesse environ vers 1780-85? S'est-il, d'un autre côté, échappé de la prison française où Grosley pense l'avoir vu, pendant la Révolution Française? Était-il connu de Lord Lytton vers 1860? Qui sait?" Qui sait, en effet… Un des Maîtres parla du "bienveillant Prince Allemand dans la maison duquel, et en présence duquel, il (St. Germain) fit sa dernière sortie – vers chez lui." Dans la dernière décade du dix-huitième siècle, St. Germain confia ses plans futurs à son ami autrichien, Franz Graeffer, disant: "Demain soir je suis en congé. On a beaucoup besoin de moi à Constantinople, et ensuite en Angleterre, là pour préparer deux nouvelles inventions que vous aurez dans le prochain siècle – les trains et les navires à vapeur. Vers la fin de ce siècle je disparaîtrai de l'Europe, et me transporterai dans la région des Himalayas. Je me reposerai; je dois me reposer. Exactement dans 85 années les gens poseront-ils de nouveau leurs yeux sur moi. Adieu." ( Kleine Wiener Memorien. ) Ces mots furent prononcés en 1790. Quatre-vingt-cinq années à partir de cette date nous amènent en 1875. Quel rôle St. Germain joua-t-il dans le Mouvement Théosophique du dernier siècle? Quel rôle jouera-t-il dans le présent siècle? H.P.B. donna une suggestion cryptique au sujet du temps où il apparaîtra de nouveau: Le Comte de St. Germain fut certainement le plus grand Adepte Oriental que l'Europe a vu au cours des derniers siècles. Mais l'Europe ne l'a pas connu. Par chance, quelques-uns pourront le reconnaître lors de la prochaine Terreur, qui affectera toute l'Europe lorsqu'elle viendra, et non un seul pays. Le Comte de St. Germain entra dans une Europe emplie de discorde et de conflits. L'Autriche et la France se mesuraient à l'Angleterre et à la Prusse. La Russie accusait des différends avec la Pologne, et l'Angleterre, en plus de combattre la France, était aussi en guerre avec ses colonies d'Amérique et essayait de conquérir l'Inde. L'état constant de guerre et de conflit entre les familles régnantes soutirait les ressources de leurs populations respectives, gardant les masses dans un état de pauvreté abjecte, alors que la Royauté continuait à boire, à festoyer et à manigancer leurs alliances politiques. Il était évident à la Royauté européenne que le Comte de St. Germain était de haute naissance, car il exhibait le savoir-faire et les manières de la Cour ainsi qu'une perspicacité intellectuelle extrêmement élevée dans la plupart des domaines de réalisations. Mais quel était le but de toute cette flamboyance et de tous ces phénomènes? Est-il possible que la Grande Fraternité de Lumière espérait que les puissances qui contrôlaient l'Europe du dix-huitième siècle arrêteraient de se battre entre elles et écouteraient les conseils d'une personne aussi douée et extraordinaire? Le Comte de St. Germain décida de travailler aux côtés du Roi Louis XV, car le Roi préférait la diplomatie secrète dans le domaine des affaires étrangères. Le Comte de St. Germain espéra aussi qu'il pourrait amener les parties en guerre vers une Europe fédérée qui existerait en paix. Mais en tant que Maître ascensionné, il ne pouvait que conseiller, car selon la Loi Cosmique il était contraint de respecter la libre volonté de ceux qui étaient impliqués. Il ne pouvait qu'espérer que les exploits extraordinaires présentés devant leurs propres yeux ajouteraient davantage de validité à ses paroles de conseil. En tant que Maître ascensionné, le Comte de St. Germain pouvait clairement voir le sort futur de la royauté si elle continuait dans sa voie d'arrogance et de guerre. Il étala ces dangers devant les puissances de l'heure, incluant la célèbre Marie-Antoinette, Reine de France. Mais ses visions de l'avenir tombèrent dans des oreilles sourdes. Les ministres du Roi, se sentant usurpés par le Comte, complotèrent pour l'éliminer plutôt que de considérer ses avertissements. Les intrigues intestines de la Cour prirent plutôt le pas sur les événements qui se profilaient. Finalement, leur aveuglement arrogant les mena à une confrontation directe avec les masses lors de la Révolution Française. Une décade auparavant, le Comte de St. Germain prit congé de l'Europe pour s'externaliser comme un gentilhomme à l'arrière de la pièce dans la Philadelphia State House , alors que la Déclaration d'Indépendance se trouvait devant l'assemblée des leaders coloniaux pour signature. Lorsque les leaders coloniaux hésitèrent, pensant à la guerre et aux morts qui se produiraient dans une guerre avec l'Angleterre, le gentilhomme se leva et admonesta d'une voix forte: "Signez ce Parchemin!" La Déclaration d'Indépendance créerait l'Amérique, un endroit sur Terre où les idées promouvant la libération de l'homme pourraient être mises en application. Saint Germain nourrirait cette création tout comme il l'avait fait comme Joseph, le père de l'enfant Jésus. De retour en Europe, Saint germain ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs pour rendre les coups de ceux qui cherchaient à le tuer. Et ainsi complot après complot pour l'emprisonner ou le tuer se suivirent-ils. Non, en tant que Maître ascensionné, ce qui était dû à ses ennemis aurait à être confié aux Lois du Karma. Plutôt, il disparaissait tout simplement, retraitant souvent dans les sanctuaires de la Fraternité dans les montagnes de l'Europe ou de l'Asie pour méditer et se reposer, et ensuite réapparaître à des moments clés lorsque cela était sécuritaire. Les Révolutions Américaine et Française se produisirent toutes deux en partie à cause des idéaux libéraux avancés au cours de l'Âge des Lumières dont Sanctus Germanus fut partie intégrante à travers son incarnation comme Sir Francis Bacon. Les idées révolutionnaires qui balayèrent le continent européen suite à l'écroulement de la monarchie française nivelleraient à jamais l'influence des cours royales. Saint Germain joua un rôle actif "derrière la scène" dans la réalisation de l'idée de l'Amérique. Il est dit qu'il inspira l'Adresse de Gettysburg de Abraham Lincoln, se tenant fermement derrière l'émancipation des esclaves de l'Amérique. Nous n'en savons pas plus au sujet de son rôle dans les douleurs de la naissance de l'Amérique.
Nous pouvons voir que les différentes incarnations de Saint Germain, de Merlin au Comte de St. Germain, portèrent sur la création du contexte de gouvernement et du contexte social pour la libération de l'humanité de l'autorité tyrannique et de la pauvreté. Encore une fois la Grande Fraternité de Lumière démontra que c'est la puissance inévitable du verbe, ces formes-pensées destinées à libérer l'âme de l'homme, qui triomphera du plus puissant des Rois.
Au cours des dix-neuvième et vingtième siècles, Saint Germain tournera son attention vers le processus plus difficile et ardu de la libération de l'âme. Suite......
| |
| | | Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Maître st Germain suite... Dim 3 Juin - 1:00 | |
| Saint Germain et le processus de la libération de l'âme Au cours de la dernière portion du dix-neuvième siècle et à travers le vingtième siècle, la Grande Fraternité de Lumière s'externalisa avec une force et une fréquence accrues sous la forme de la Théosophie, du mouvement " I AM ", de Djwal Khul – Alice A. Bailey, et des mouvements Bridge to Freedom et Summit Lighthouse . Tous ces mouvements auront en commun le message de la Libération de l'Âme. Ce ne fut pas par accident que cette première matérialisation à l'ouest de la Sagesse Immémoriale commencerait en Amérique lorsque Helena P. Blavatsky et le Colonel Henry Steele Olcott fondèrent la Société Théosophique à New York en 1875. Madame Blavatsky suggère seulement le rôle que Saint Germain joua dans son entraînement et ses enseignements, même si on peut le voir dans la photographie précipitée de la section À propos de nous . Se furent les Maîtres Kuthumi et Morya qui se chargeraient de la tâche majeure de former la Société Théosophique en Amérique, en Grande-Bretagne et en Inde. Les œuvres fondamentales de Blavatsky, Isis Dévoilée et La Doctrine Secrète révolutionneraient la pensée occidentale et lui révéleraient l'existence de la Grande Fraternité de Lumière et de sa main dans le mouvement du cours des événements à travers l'histoire. De plus, la Théosophie introduirait la notion que la vraie libération de l'homme vient de l'âme intérieure, son Haut Soi (Higher Self), et que chaque individu est bel et bien le fils de Dieu, sinon partie intégrante de Dieu Lui-même. Elle révéla au monde occidental que la Chrétienté avait ses racines dans les Anciennes Écoles de Mystères de l'Égypte et de l'Inde et que Jésus avait bel et bien voyagé jusque là et reçu des instructions des Maîtres de la Grande Fraternité de Lumière. Que les fondations mêmes de la Chrétienté, venant de la même source que le Bouddhisme et les autres religions, sèmeraient les graines de la venue de la Religion Mondiale. Ainsi était révélé à la pensée occidentale ce que ceux de l'Est avaient su depuis des siècles, que Dieu se trouvait à l'intérieur du corps de tout homme. Il aurait à regarder en lui, à se reconnecter à sa propre âme et ensuite à permettre à celle-ci d'infuser son véhicule physique et de s'exprimer. Cela était la libération de l'âme et le salut de l'humanité. Le mouvement théosophique s'étendra à travers le monde au cours du premier quart du vingtième siècle, puis déclina, maintenu en vie par la recherche abondante et les intuitions réalisées par les fondateurs et luminaires au cours de ses stades de développement initiaux. Aujourd'hui, leurs publications continuent de fournir une fondation ferme établissant la Sagesse Immémoriale dans le monde occidental. Le Maître Tibétain Djwal Khul fit son entrée, alors que des conflits internes au Mouvement Théosophique lui firent perdre son momentum, et dicta un ensemble impressionnant d'enseignements à Alice A. Bailey au cours d'une période de quarante ans. Cet ensemble d'enseignements lumineux mit dans une perspective historique et future la poursuite de l'externalisation des activités de la Grande Fraternité de Lumière et révélèrent l'immense ensemble de Lois Cosmiques qui gouvernent de telles activités. Ce ne sera pas avant les années 1930 que Saint germain s'externaliserait encore en prêtant directement la main à la formation du mouvement " I AM ". Comme son apparition sous les traits du Comte de St. Germain au cours du dix-huitième siècle dans une Europe tumultueuse, sa réapparition au cours des années 1930 se produisit au milieu de la Grande Dépression et des Guerres Mondiales de 1914 à 1945. En tant que Maître ascensionné, Sanctus Germanus oeuvra à travers son messager M. Godfrey Ballard et ensemble le mouvement " I AM " gonfla jusqu'à 700 000 adhérents. Le mouvement " I AM " poursuivit les enseignements de la libération de l'âme, le Dieu intérieur ou le "JE SUIS". Un autre effort du mouvement " I AM " fut d'invoquer et de préserver l'idée de l'Amérique, une expérience révolutionnaire sur la liberté, et de la garder hors de l'insanité mondiale de guerre et d'agitation qui avait englouti la Terre. En 1941, M. Ballard mourut et le mouvement " I AM " perdit progressivement son momentum. Les États-Unis d'Amérique joignirent subséquemment les nations guerroyant dans la Seconde Guerre Mondiale. Dans les années d'après-guerre de 1950, Saint Germain apparut de nouveau à travers son messager, Geraldine Innocente, pour former le mouvement Bridge to Freedom . Par ce mouvement à l'existence plutôt courte, Sanctus Germanus révéla davantage au sujet de la structure de la Grande Fraternité de Lumière, de la poursuite constante de sa gestion des affaires mondiales, et plaça devant l'humanité ses plans présents et futurs pour externaliser et hâter la Nouvelle Ère. Il apparut de nouveau à travers un autre messager, Marc Prophet, et forma le mouvement Summit Lighthouse dans les années 1970. Ce mouvement tenta de formaliser les enseignements des Maîtres ascensionnés au sein d'un curriculum universitaire afin d'entraîner des disciples et des initiés pour la Grande Fraternité de Lumière. Mais comme tel est souvent le cas, le mouvement devint la cible des forces des ténèbres, et de fausses représentations provenant du plan astral et ressemblant aux Maîtres commencèrent à détourner les enseignements du mouvement, laissant plusieurs partisans désillusionnés dans son sillage. Suite.... | |
| | | Oénah Administrateur
Nombre de messages : 533 Age : 64 Localisation : Trois-Rivières QC Canada Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Maître st Germain suite... Dim 3 Juin - 1:08 | |
| Saint Germain: le Hiérarque actuel du Nouvel Âge Nous avons vu dans les différentes incarnations du Maître Saint Germain le thème constant de la libération de l'homme des griffes de la pensée sombre et de la superstition. Du temps de Joseph il nourrit l'enfant Jésus et a vu à ce que celui-ci soit instruit dans la tradition de la Sagesse Immémoriale. Dans ses incarnations subséquentes il continua à garder en vie les anciens mystères dans les sociétés secrètes Rosicrucienne et Maçonnique qui survécurent jusqu'à aujourd'hui de concert avec d'autres matérialisations de la Sagesse Immémoriale comme la Théosophie. En même temps, depuis Merlin il chercha à libérer la société de l'homme de l'autorité tyrannique et à élever la pensée et la logique humaines, à avancer la pensée scientifique – tout ceci pour préparer le terrain à la libération de l'âme de l'homme dont nous faisons aujourd'hui l'expérience et que nous verrons pleinement manifestée dans le Nouvel Âge. Avec des siècles d'expérience sur Terre dans différentes incarnations derrière lui, le Maître ascensionné Sanctus Germanus s'est maintenant vu confier la responsabilité de hiérarque du Nouvel Âge. Voici ce que Sir Arthur Conan Doyle dit au sujet du Maître: Les Maîtres de Sagesse, comme vous le savez, n'ont pas de favoris. S'il est un favori parmi eux, c'est simplement que la volonté de Dieu soit faite et accomplie. Et le Maître St. Germain, évidemment, n'est pas exception à ceci. Et ainsi pour lui… la planète,… cela serait presque comme une sphère qu'il tient dans la paume de sa main. Il n'est pas seulement vivant avec l'Amérique ou l'Europe ou n'importe quel des endroits que l'on rapporte qu'il a hanté dans le passé. Oui, oui, oui, bien sûr, ceux-ci ont tous été son terrain de jeu. Mais littéralement le corps planétaire en entier est sujet à sa volonté. Ainsi, il prend sa place en tant que hiérarque du NOUVEL ÂGE, le Verseau. Aujourd'hui sa présence est ressentie partout dans le monde. Inconnu de la plupart, Saint Germain a été l'inspiration et le promoteur derrière l'énorme explosion d'innovations impliquant l'ordinateur et l'Internet. Chaque fois que vous vous asseyez à votre ordinateur et que vous vous connectez à l'Internet, pensez au Grand et Saint Maître Sanctus Germanus. Par le courrier électronique, l'accès et la connexion presque instantanée à l'information partout à travers le monde, vous expérimentez, dans une faible mesure, le précurseur de la "connaissance" intégrale du Nouvel Âge. Le courrier électronique est présentement un précurseur grossier de la télépathie mentale, laquelle sera la base de la communication dans les stades avancés du Nouvel Âge. Bien sûr, l'avidité qui accompagna l'ascension et l'effondrement des dot.com devait être éliminée mais la technologie et le potentiel des connections à large bande autour du monde sont prêtes à être exploitées. Ce n'est qu'une question de temps avant que la Terre ne fasse l'expérience de formes de l'Internet jusqu'à aujourd'hui inconcevables, et Saint Germain utilise cette innovation avec une fréquence et une puissance croissantes afin de faire parvenir son message de libération de l'âme à l'humanité. Mais avant que ces grandes promesses de la libération de l'âme et de la paix puissent se réaliser sur Terre, nous devons passer à travers encore une autre période de turbulences terrestres. Au cours de l'année 2000 les Grands Êtres Cosmiques responsables de la Terre décidèrent d'accélérer le rythme de son évolution pour compenser les différents contretemps rencontrés pendant la dispensation des Poissons. Le temps s'envolera, pour ainsi dire, mais le résultat temporaire sera un monde englouti dans l'insanité. Ce qui apparaîtra à l'œil matériel comme un effondrement des structures financière, économique et politique du monde et comme une montée du terrorisme, de la guerre, et des comportements franchement insensés à la grandeur de la planète doit être interprété comme un processus de nivellement, le déracinement des influences malfaisantes sur Terre, la séparation du grain de l'ivraie. Aux commandes de cette purge momentanée des forces des ténèbres de la Terre se trouve le Grand et Saint Maître Gaint Germain, apparaissant de nouveau en ce point de tension comme il l'a fait dans l'histoire passée, pour nous guider et nous protéger au seuil du Nouvel Âge. Sources et extraits : de Lords of the Seven Rays (Les Seigneurs des Sept Rayons) par Mark L. Prophet et Elizabeth Clare Prophet et de La Fraternité Lumière | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Saint-Germain | |
| |
| | | | Saint-Germain | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|