mewatocime Administrateur
Nombre de messages : 1487 Age : 63 Localisation : Sud Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: La Colère Lun 4 Juin - 3:35 | |
| COLERE - AVERSION (2ème type d’émotion, le remède sera la méditation sur l’amour).
La colère et la haine sont si puissante que même l’énergie positive accumulée pendant 100 ères cosmiques est détruite par un seul instant de colère. Il n’est pas de bonheur possible tant que subsiste la colère et il n’est pas de vertu qui soit supérieure à la patience ou la tolérance. Confronté à un ennemi, il faut abandonner toute intention négative envers lui et ne pas le voir en tant qu’ennemi, mais le chérir comme tous les êtres.
Quand nous sommes pris de haine ou aversion pour quelqu’un et que la colère risque de s’élever en nous, nous pouvons méditer de la manière suivante: Nous nous remémorons que tous les êtres ont été les uns pour les autres des pères , des mères……………qu’il n’en est pas un seul qui n’ait été pour nous même cette mère ou ce père et que cette situation s’est reproduite entre tous les êtres un nombre incalculable de fois. Nous établissons ceci bien clairement en nous même. Réfléchissant à ce lien qui nous unit à tous les êtres, nous comprenons que la personne qui a une attitude de colère envers nous, ou qui fait naître la colère en nous par son attitude hostile, est semblable à celui qui a perdu la raison puisqu’il ne reconnaît plus le lien qui l’unit à l’autre. Il est comme un père ou une mère qui ne reconnaît plus son enfant présent devant lui, et c’est parce qu’il est dans cette ignorance qu’il cherche à nous nuire et à nous créer des ennuis. Nous méditons ainsi: « Il est dans cet état de folie; que ferais-je si mon propre père ou ma propre mère était dans cet état? Je ne chercherais certainement pas à leur nuire davantage en réagissant moi même de façon colérique ou haineuse, mais j’essaierais de trouver les moyens adéquats pour créer quelque chose de bénéfique envers eux ». De cette manière, nous transformons « l’ennemi » par la puissance de l’amour, et nous développons l’amour de façon illimitée jusqu’à tous nos ennemis.
Nous pouvons aussi développer la méditation suivante: « Si je souhaite véritablement atteindre l’état d’Eveil, il est nécessaire que je développe parfaitement toutes les qualités et parmi celles-ci, la patience et la tolérance est essentielle. Si je ne rencontre jamais sur mon chemin d’êtres nuisibles ni de circonstances hostiles, je ne pourrai jamais méditer sur la patience et la tolérance ».
Si il n’existait pas de pauvreté, si nous ne voyions pas par nous même que des êtres souffrent de dénuement, si nous n’étions jamais en contact avec la souffrance, comment pourrions nous faire naître en nous une forme de compassion? Pour méditer sur la compassion il nous faut un objet de méditation. La générosité, la conduite éthique et la patience ne se développent qu’en fonction des autres êtres, par la relation que nous établissons avec eux.
Si cette méditation ne suffit pas à calmer la colère, nous pouvons pratiquer ainsi: A la place de celui qui est notre ennemi du moment, nous imaginons notre mère en face de nous. Nous la connaissons depuis des existences innombrables. Cet ennemi est une mère qui nous a accompagné durant toutes ces existences. On se demande alors si cela est juste de vouloir se venger de celui qui a manifesté la bonté d’une mère au cours de tant d’existences. Nous pouvons imaginer réellement notre mère en face de nous à cet instant. Nous pouvons aussi inversé les rôles et imaginer qu’on est l’autre personne et que l’autre devient nous même. Par ces moyens , nous parvenons à pacifier la colère.
Par la suite si la colère s’élève dans l’esprit, on médite ainsi: Nous posons un regard direct sur cette colère et on essaie d’en voir l’essences, la nature même .On observe qu’elle n’a aucune caractéristique: ni forme, ni couleur, ni substance, elle est vide d’existence. Cette reconnaissance de l’essence vide de la colère nous montre qu’elle n’est qu’une projection de l’esprit, une manifestation illusoire née de l’esprit. Dans cette reconnaissance de l’esprit semblable à l’espace, tous les phénomènes extérieurs, le monde, l’univers, les êtres, sont perçus comme participant de la nature vide, comme dépourvus de toute réalité. On s ‘aperçoit que la colère n’était que le mode impropre de la perception. Nous développons l’Amour et la Compassion. Plus on identifiera d’ennemis , plus on cherchera à les combattre et plus ils se multiplieront. Si nous nous attaquons au seul ennemi qui est la fixation égoïste , par sa domination tous les autres ennemis seront anéantis. Il ne subsistera que la relation d’Amour universel.
« Celui qui a un ennemi mortel en ce monde et se laisse aller à vouloir le tuer ou à s’en prendre à ses possessions, qui d’une manière ou d’une autre s’associe à lui, celui-là ne crée aucun bienfait pour le futur. S’il le tue, par exemple, pendant des existences innombrables il ne pourra connaître le bonheur » | |
|