Paul le Vénitien
Chohan du Troisième Rayon de l'Amour
Paul le Vénitien, Chohan (Seigneur) du Troisième Rayon de l'Amour. Sa dévotion va vers la beauté, la perfection de l'âme par la compassion, la patience, la compréhension, l'autodiscipline et le développement des facultés intuitives et créatrices du cœur par l'alchimie du sacrifice de soi, l'oubli de soi et l'abandon.
En Atlantide, il servait dans le gouvernement à titre de responsable des affaires culturelles. Avant que le continent ne soit englouti, il alla au pérou afin d'y établir un foyer de la flamme de la liberté qui permit plus tard aux incas de produire une civilisation florissante. Plus tard, il s'incarna en Égypte en tant que maître d'architecture ésotérique et travailla avec El Morya, le maître maçon, à construire les pyramides.
Paul de Véronèse
Dans son incarnation finale en tant que Paul de Véronèse, il devint l'un des plus grands artistes de l'école de Venise. Il reçut peu de formation officielle avant de commencer sa prolifique carrière. Son style du début était simple, solide et sincère. Il devint rapidement un décorateur éminent de grande architecture et d'église; on le surnomma «le peintre de spectacles historiques».
Paolo Caliari, dit Paolo Veronese, naquit à Vérone en 1532. Son père, Gabrielle Caliari, sculpteur, le destina d’abord à sa profession et lui apprit à modeler; mais bientôt, entraîné par une penchant irrésistible vers la peinture, il entra à l’atelier de son oncle, Antonio Badile. Vasari prétend qu’il eut pour maître Giovanni Carotto, qui avait des connaissances étendues en architecture et en perspective. Les gravures d’Albert Dürer, les dessins du Parmesan, furent des modèles qu’il copia assidument pendant plusieurs années. Il fit des progrès rapides, et après avoir terminé différents travaux à Vérone, il fut conduit à Mantoue par le cardinal Ercolo Gonzaga, avec plusieurs de ses compatriotes, pour peindre plusieurs tableaux dans le Dôme. Le jeune Paolo, dans ces travaux, se montra supérieur à ses compagnons, et revint à Vérone; mais n’y trouvant pas assez d’occupations, il passa à Vicence; puis à Venise, où il s’établit.
Les peintures de l'église de Saint-Sébastien, inspirées de l'histoire d'Esther, suscitèrent tellement d'admiration que Paolo fut rapidement considéré l'égal de Titien et de Tintoret. En 1562, il reçut la commande pour ses fameuses Noces de Cana, aujourd'hui exposées au Louvre. Mis à part son prodigieux talent de peintre, on connaît fort peu de chose de sa vie.
Ses premières peintures, exécutées en 1555 dans la sacristie et dans l’église Saint-Sébastien, le placèrent immédiatement au rang des premiers artistes de l’époque, et son triomphe fut complet lorsque à la suite d’un concours établi par les procurateurs de Saint-Marc pour la peinture du plafond de la bibliothèque, ses rivaux lui décernèrent eux-mêmes la chaîne d’or destinée au vainqueur. Après cette lutte mémorable, Caliari fit un voyage à Vérone, puis revint à Venise, où il travaillait en 1560 à Saint-Sébastien, ainsi qu’au palais ducal. Le procurateur Girolamo Grimano ayant été envoyé par la république en qualité d’ambassadeur près du saint-père, Paolo l’accompagna. La vue des ouvrages de Raphaël, de Michel-Ange, et surtout l’étude des chefs-d’œuvre de l’antiquité, eurent l’influence la plus heureuse sur sa manière, qui s’agrandit et se simplifia encore sans perdre de sa grâce et de sa noblesse. Ce fut à son retour de Venise, en 1562, que Paul Véronèse peignit pour le réfectoire du couvent de Saint-Georges-Majeur son célèbre tableau des Noces de Cana. En outre de cette grande cène, il en peignit encore trois autres, le Repas chez Simon le Pharisien (de 1570 à 1575), pour le réfectoire des pères Servites; le Repas chez Simon le Lépreux (1570), et le Repas chez Lévi, pour les religieux de Saint-Jean et Saint-Paul. Le premier de ces trois tableau, donné à Louis XIV en 1665 par la république de Venise, fait partie du Musée du Louvre. chacune de ces scènes représentant une importante initiation sur le sentier Christique qui jusqu'à ce jour communique l'essence de l'amour du Maître Ascensionné Jésus.
Les peintures de l'église de Saint-Sébastien, inspirées de l'histoire d'Esther, suscitèrent tellement d'admiration que Paolo fut rapidement considéré l'égal de Titien et de Tintoret. En 1562, il reçut la commande pour ses fameuses Noces de Cana, aujourd'hui exposées au Louvre.
Paul Véronèse était alors tellement recherché, que c’est à peine si, malgré son extrême assiduité et sa prodigieuse facilité d’exécution, il put suffire à tous les travaux publics et particuliers dont il fut chargé. Des églises presque entières ont été peintes par lui; le palais ducal est rempli de ses œuvres gigantesques; des maisons de campagne dans les environs de Vicence, de Trévise, de Vérone, sont couvertes de ses fresques, et ses tableaux se trouvent répandus dans toutes les galeries de l’Europe. Son dessin, ferme et noble, qui procède par de grands plans à la manière antique, le doux éclat de sa couleur argentine, la beauté et la grâce de ses têtes, la pompeuse magnificence de ses vastes compositions, enfin l’art admirable, et que lui seul a possédé à ce degré, de représenter sans sacrifice apparent et sans confusion de nombreuses figures enveloppées d’une atmosphère également lumineuse, toutes ces éminentes qualités font de Paul Véronèse un des plus rares génies dont la peinture puisse se glorifier.
Paul Véronèse mourut le 20 mai 1588 d’une fièvre aiguë gagnée dans une procession solennelle faite à l’occasion d’une indulgence accordée par le pape Sixte V. Il était âgé de cinquante-six ans. – Paul Véronèse, dit son biographe Ridolfi, était un homme au cœur noble et généreux. Simple dans ses actions, fidèle observateur de sa promesse, il sut conserver toujours la dignité de sa personne et de sa profession. Point de ces passions violentes, de ces haines retentissantes, de ces querelles d’amour-propre qui ternirent la gloire de quelques-uns des grands génies de ce temps. L’exercice de son art et l’éducation de ses enfants qu’il dirigea lui-même avec un soin extrême, suffirent à absorber sa vie tout entière. De ses deux fils, Carlo ou Carletto et Gabrielle, le premier est le plus connu; il produisit un grand nombre de tableaux dignes de remarque. Paul Véronèse eut un frère nommé Benedetto (né en 1538, mort en 1598), qui l’aida dans ses travaux et acheva avec ses neveux ceux qu’il laissa non terminés.
Il meurt d’une pneumonie en 1588 à l’âge de 60 ans et est enterré dans l’église de San Sebastiano dont il a peint un grand nombre de fresques. Paul le Vénitien fit son ascension le 19 avril 1588.
Sa retraite, le Château de Liberté, est située dans le plan éthérique au-dessus du Rhône dans le sud de la France. (Sa contrepartie physique est un château possédé par une famille française privée.) Il contient des salles de classe ornées de peintures et d'œuvres d'art de toutes sortes, de tous âges et de toutes cultures, aussi bien que des ateliers pour musiciens, écrivains, sculpteurs et étudiants vocaux. Ici, les Maîtres présentent des nouvelles techniques dans chaque domaine artistique. Et c'est ici que la Déesse de la Liberté, parraine de Paul le Vénitien, a apporté la flamme de la liberté du Temple du Soleil en Atlantide. L'impulsion de cette flamme a fortement inspiré la construction de la statue de la Liberté, un cadeau du peuple de France au peuple d'Amérique.
Tous ceux qui désirent entendre la parole de Dieu telle qu'elle est enseignée par Paul le Vénitien peuvent, avant de se retirer le soir, demander à leur Moi Christique Sacré de les amener à sa retraite du Château de Liberté.
«Et je vous prendrai par la main et vous ferai visiter mon château. Je vous montrerai les œuvres d'art produites par les chelas non ascensionnés et ascensionnés. Et nous passerons par plusieurs pièces et finalement, je vous amènerai à la pièce où se trouve ce cadre suspendu. Dans certains cas, ce sera un cadre vide. Dans d'autres cas, il y aura une toile. Ce sera votre cadre, le cadre de votre identité attendant que vous manifestiez le génie de votre âme. Et lorsque vous verrez ce cadre, s'il est vide, vous voudrez le remplir. Et alors, je vous mènerai à cet endroit où vous pourrez travailler avec d'autres artisans qui apprennent l'art de vivre l'amour par la discipline de la main et la discipline de l'expression, de sorte que vous puissiez dessiner l'image de votre propre perfection christique.»
Paul le Vénitien nous enseigne qu'arriver à l'union avec la flamme Christique, c'est avancer avec l'amour.
«Plus vous êtes discipliné, plus fortes sont les grilles de la conscience. Et le fait d'avoir une conscience forte, à la manière de tendons forts, vous permet d'équilibrer des mégatonnes de la force de vie que vous appelez l'amour... L'art de vivre l'amour, c'est avoir l'esprit créateur. Et l'art d'être créateur, c'est l'autodiscipline.»
Extrait de
Lords of the Seven Rays (Les Seigneurs des Sept Rayons)
par Mark L. Prophet et Elizabeth Clare Prophet et de l'Encyclopèdie l'Agora.