mewatocime Administrateur
Nombre de messages : 1487 Age : 63 Localisation : Sud Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Les 12 Raisons du Végétarisme Ven 1 Juin - 16:57 | |
| LES 12 RAISONS DU VEGETARISME « Conférence par Jacques De Marquette » Doctorat de la Sorbonne.
Il est arbitraire de parler des « 12 raisons » du végétarisme. On pourrait, tout aussi bien en trouver 100 tant la question est vaste! De plus , je voudrais m’excuser d’avoir semblé admettre que nous avions à justifier notre végétarisme, alors que c’est exactement le contraire. Nous devons vis à vis des hommes et des femmes qui ont le désavantage de ne pas être végétarien, non pas tenter de nous disculper mais de renverser les rôles et leur demander: « pourquoi mangez vous de la viande? Avez vous jamais pensé aux mobiles qui vous y poussent? » C’est à nous de poser des questions à ceux qui se font nos inquisiteurs, au lieu de rester sur la défensive. Cependant comme nous vivons d’une façon différente de nos concitoyens, nous sommes obligés de faire connaître nos raisons et, il n’est pas mauvais de procéder, non pas à un examen de conscience, mais au recensement des divers raisons qui justifient notre régime. Nous avons tous tendance à juger la vie , les chose de notre point de vue particulier. Nous subissons plus ou moins inconsciemment ce qu’on appelle une « déformation professionnelle » du fait de nos études, de nos occupations, de notre tempérament, de nos intérêts favoris. Nous avons développé en nous une tendance générale en fonction de laquelle nous jugeons les êtres et les choses. L’artiste se placera exclusivement au point de vue du beau et tout ce qui n’est pas doué de caractère esthétique lui semble devoir être rejeté dans les ténèbres extérieurs. Le moraliste à son tour, considère tout sous l’angle de l’éthique, du bien et du mal et ce qui n’est pas nettement bon et moral, même si c’est vrai ou beau, lui semble relativement indifférent. Pour l’industriel, seule la production est importante et le commerçant s’intéresse surtout à la vente. Si nous voulons vivre intelligemment, un de nos problèmes les plus importants est le choix entre une culture générale qui sans atteindre à l’éminence dans aucun domaine, nous donne « des clartés de tout » comme l’honnête homme de Molière, ce qui confère à notre vie une certaine élégance; et la spécialisation qui fera de nous des hommes ou des femmes supérieures dans certains domaines limités, en négligeant les autres possibilités. En tous cas, en tant que végétariens désireux de faire participer nos frères aux avantages considérables que nous avons tiré de notre régime, la question a une grande importance et mérite d’être tranchée dans le sens de la mutiplicité des aspects avantageux du régime non sanglant.
Les personnes que nous pouvons rencontrer et convertir ne sont pas nécessairement sur le même rayon de développement que nous. Elles n’ont pas les mêmes aptitudes, les mêmes goûts, nous devons donc à fournir à chacun des arguments appropriés à sa mentalité et nous aurons beau être de grands hommes de science, si nous voulons convertir un artiste au végétarisme, nous ne ferons rien si nous ne faisons appel aux raisons qui lui sont chères.
HYGIENE ALIMENTAIRE: La viande est un mauvais aliment, mal adaptée à la satisfaction des besoins alimentaire , nous savons que les besoins en albumine de l’homme ont été très exagérés. Depuis Liebig, on a attribué à l’albumine dans la ration humaine une importance très supérieure à celle qui lui revient en réalité. Si l’on compare les aliments chargés de fournir la chaleur, l’énergie et la vie à notre organisme avec ceux qui doivent reconstituer les tissus, on voit qu’il faut une quantité infime de protéine pour remplacer les tissus usés et que le gros de la ration, presque la totalité, doit être composé d’hydrates de carbone engendrant la chaleur et d’aliments crûs, c’est à dire vivants, source d’énergie Nous n’avons guère plus besoin de protéines qu’une machine à vapeur n’a besoin d’acier pour compenser l’usure des organes et un des problèmes qui se posent aux hygiénistes, est de ne pas dépasser la ration nécessaire d’azote. Les aliments naturels, harmonieux, c’est à dire contenant à la fois tous les éléments nécessaires et ce, dans des proportions convenables, sont les céréales et quelques fruits comme la banane, le fruit de l’arbre à pain et la chataigne. Mais la plupart des légumineuse comme les pois, les haricots, les fèves, les lentilles contiennent trop de protéines et il en est de même pour le chocolat, le fromage et la viande surtout
En effet, la viande est , de tous les aliments, celui qui est le moins harmonieux, le plus déséquilibré, puisque, en - dehors de l’eau des tissus et des poisons qu’elles contient, elle ne comporte que de l’azote avec un peu de graisse lorsqu’elle est grasse. La viande se compose de 25% d’albumine et de 70% d’eau, alors qu’en dehors de l’eau qu’il contient, un aliment devrait comporter 10% de déchets inassimilables et d’eau, 10% au maximum de protéines et 80% d’hydrates de carbone (mélange de carbone, d’hydrogène et d’oxygène, comme les amidons, les graisses, les sucres etc……..Le premier gros grief contre la viande est d’être un aliment déséquilibré, mal adapté aux besoins de l’homme. On peut objecter que les animaux carnivores vivent bien…..Oui. Mais justement, nous ne sommes pas des animaux carnivores. Nous ne pouvons pas , comme eux, digérer des os, transformer facilement une quantité considérable d’albumine en éléments caloriques et énergétiques. De plus, la trop grande teneur de la viande en albumine amène très rapidement la suralimentation azotée qui est une des grandes causes de l’arthritisme avec tout le cortège des maladies qui en dérivent, et, en même temps, prédispose à contracter d’autres affections comme le cancer par suite de l’abaissement général des défenses de l’organisme obligé de neutraliser un surcroît d’albumine. Le 2ème grand reproche à faire à la viande, c’est de contenir des toxines. En effet , elle se décompose plus rapidement que les légumes. Le cadavre des animaux , avant d’être mangé par les hommes subit une décomposition assez rapide. On ignore généralement que la viande saine et fraîche est dure.Il faut la laisser presque une semaine » faisander » avant qu’elle commence à être un peu tendre…….Il y a même là un côté du métier de la boucherie qui est peu connu, mais significatif. « L'habillage » de la viande, sorte de chimie très particulière qui a pour but, lorsqu’elle est devenue noire ou verte par suite de la décomposition, de faire disparaître cette teinte verte au moyen de lavages au sulfate de cuivre et divers autres ingrédients qui lui rendent une rougeur apparente avant de l’envoyer sutr la table de fin gourmet§ Cette décomposition n’a pas seulement pour effet de transformer l’apparence et la consistance de la viande. Elle entraîne aussi une modification profonde de sa substance et toutes sortes de poisons apparaissent: ptomaïnes, leucomaïnes et autres, engendrés par la fermentation. Tandis que la décomposition des légumes produit des fermentations peu nocives, celle de la viande entraîne une putréfaction très toxique et non détruite par la cuisson. Tous les gens qui mangent de la viande absorbent ces poisons, ce qui conduit à un vieillissement précoce. C’est en imposant à nos organes excréteurs un surplus de travail pour éliminer un surplus d’azote ainsi que les toxines engendrées par l’animal jusqu’à sa dernière heure, que la viande nous vieillit et nous empêche d’atteindre le terme normal de notre existence qui est d’environ 120 ans, puisque les animaux vivent généralement 5 fois la durée de leur croissance. C’est là une des principales causes de la longétivité des Hounzas, ces montagnards végétariens qui ignorent tuberculose, cancer et rhumatismes. Toute la vie de l’homme n’est qu’une lutte contre l’intoxication. Chacun de nos mouvements, chaque battement de notre cœur, chaque pensée, chaque sentiments éprouvé, produisent des résidus plus ou moins toxiques. Ceux ci restent dans les tissus jusqu’à ce qu’ils soient dissous par le sang et entraînés vers l’un des organes de défense de l’organisme qui les expulse: La peau, les muqueuse buccales, celles des poumons, le rein, le foie ou la muqueuse intestinale. Si nous éliminons rapidement et complètement les poisons engendrés par l’activité fonctionnelle de nos organes, nous nous défendons, nous restons jeunes, puissants, et continuons à avoir les sentiments d’énergie, de vigueur, d’allégresse qui font la joie de la vie. Si au contraire, les organes qui devaient éliminer les poisons produits par l’organisme, sont surchargés de besogne, s’il y a comme dans les rues de Paris, engorgement; de même que les voitures ne peuvent pas continuer à circuler sur la chaussée, de même ces poisons qui ne sont plus expulsés par les émonctoires naturels, restent dans notre organisme et au lieu d’éprouver un sentiment de bien-être physique et moral, nous sommes maussades et fatiguée. Après quelques temps, nos organes reprennent le dessus et finissent par éliminer ces poisons; nous retrouvons alors le sentiment de bien-être physique, mais, chaque fois que nous éprouvons un surmenage quelconque, un dur travail est imposé à nos organes de défense. Aussi longtemps que nos organes sont capables d’éliminer ces poisons sans fatigue prolongée, nous restons sain, vigoureux et bien portants. Mais dès que ces organes remplissent moins bien leurs fonctions, les toxines se déposent dans les tissus comme la rouille. Nous commençons à vieillir. Peu à peu l’élasticité , la souplesse, la vigueur, la fraîcheur disparaissent, il se produit des céruses et nous perdons la jeunesse, cette fleur de la vie , comme disait Aristote. Plus nous aurons de poisons à éliminer, plus nos organes défenseurs auront du travail et plus vite ils seront fatigués et arriveront à la période où ils feront face avec moins de succès à l’envahissement de l’organisme par les toxines, c’est à dire par la vieillesse. Nous devons éviter avec soin tout ce qui peut engendrer des toxines, afin de ménager nos émonctoires, ces précieux remparts de la santé et de la vie. Prenez un bifteck d’un animal qui vient être tué à l’instant même, faites le cuire dans l’eau, vous obtiendrez bientôt un liquide jaunâtre qui n’est ni plus ni moins, que l’urine artificielle. Notre urine est le résidu de la dépuration de nos muscles par le sang qui dissout les poisons qu’ils ont produits pour les conduire au rein, lequel les déverses dans l’urine. Le bouillon est donc une urine artificielle. La viande vient du cadavre d’un animal. Celui -ci produisait , en vivant des poisons qui sont solubles dans l’eau, ce qui leur permet d’être éliminés du corps. A l’arrêt de la circulation ces poisons restent dans les muscles . Comme on fait bouillir la viande, ils se dissolvent et ce sont eux qui donnent au bouillon sa couleur jaune comme l’urine. Quand on mange de la viande, on a donc à faire non seulement aux poisons de décomposition, mais encore à ceux produits par l ‘animal .Si bien qu’en imposant à leur foie, leurs reins et autres organes de défense un lourd travail supplémentaire qui aurait été accompli par les organes de défense des animaux s ‘ils n’avaient pas été tués, les carnivores brûlent les étapes de leur vie pour arriver plus rapidement à la mort. Il y a encore une autre source de poisons dangereux, les poisons nervins. Les émotions violentes produisent une intoxication nerveuse se traduisant par un tremblement. La colère est une folie passagère et la folie est due à une intoxication passagère. Une nourrice qui éprouve une vie de contrariété a , de ce fait, un lait dangereux pour son nourrisson: il y a production production de poisons d’origine nerveuse très subtile et assez dangereux, et on a constaté des cas d’individus morts après avoir consommé des animaux qui avaient lutté violemment et avec passion avant de mourir. Cela provient en partie de ce qu’ils font de grands efforts et ont crée beaucoup de toxines par ces efforts. Les animaux que nous mangeons ont eu une existence bien tranquille jusqu’au moment où on les amène à l’abattoir et ils ont quitté cette vie dans des scènes d’horreur et d’épouvante dont tous ceux qui y ont assisté ont conservé un horrible souvenir. Cette terreur éprouvée par l’animal engendre des poisons nervins très toxiques, absorbés par les carnivores innocents et inconscients qui considèrent le bifteck comme un fruit de l’industrie au même titre que le chocolat ou les nouilles. A côté des inconvénients positifs de la viande qui sont nombreux; il y a les inconvénients négatifs. La viande est un aliment carence: elle ne contient pas les éléments indispensables et nobles de l’alimentation. Les vitamines sont, en grandes partie, engendrée par l’influence du soleil sur les tissus des végétaux en voie de transformation. Elles jouent un pole considérable, dans l’entretien de la vie et on les trouve surtout dans les végétaux. Les animaux que nous mangeons ont puisé les vitamines dont ils avaient besoin dans l’herbe des prairies qu’ils ont broutée. Ils y ont trouvé tous les éléments nécessaires à l’entretien de leur existence et les ont employés à vivre, à marcher, à manger , à digérer, à respirer. Naturellement ils ne les ont plus , de sorte que les hommes qui mangent de la viande n’ont plus que des aliments de seconde main déjà utilisés, aliments qui ont été digérés par un estomac animal avant d’être transformés en corps animal, ce qui est répugnant.
La viande n’offre que des détritus de vitamines. C’est donc un aliment à rejeter au point de vue hygiénique. De même pour les sels minéraux indispensables aux tissus nobles , tendons, os, nerfs, yeux, etc… les animaux ont utilisé ceux contenus dans leurs propres organes que nous ne mangeons pas, tandis que les authentiques omnivores, ours et porcs peuvent digérer les ossements sans difficultés!! | |
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